Greenpeace tacle Stellantis et Toyota
Dans le cadre de la COP26, Greenpeace a dévoilé un rapport sur les engagements pour le climat des dix principaux constructeurs mondiaux. Toyota et Stellantis se sont vu décerner la note F-- (F double moins), en queue du classement. L'américain General Motors s'en sort le mieux (C-), suivi par Volkswagen (D) et Renault (D-). Les autres groupes (le sud-coréen Hyundai-Kia, les japonais Nissan et Honda, l'allemand Daimler et l'américain Ford) ont reçu F+ ou F-.
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"Aucun des dix constructeurs ne prévoit d'abandonner les moteurs thermiques avant 2035", ce qui rend l'objectif phare de l'accord de Paris en 2015 - limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré Celsius - presque impossible à atteindre, selon Greenpeace.
Le rapport analyse aussi la proportion des véhicules à batteries électriques et à hydrogène dans les ventes actuelles des constructeurs, ainsi que leurs efforts pour réduire les émissions de CO2 dans leurs chaînes d'approvisionnement ou pour créer des mécanismes d'économie circulaire.
Greenpeace s'en prend en particulier à Toyota, qui compte "parmi les représentants de l'industrie défendant le plus les véhicules thermiques, dont les hybrides" selon l'ONG. "Très dépendant" de son expertise existante dans l'hybride, Toyota "est devenu le principal obstacle dans l'industrie pour une transition totale vers les véhicules électriques", accuse encore Greenpeace. "En usage réel, les réductions d'émissions et les économies de carburant des véhicules hybrides ne sont pas aussi bonnes qu'attendu", souligne l'ONG en citant diverses études sur le sujet.
Toyota a annoncé cette année son intention de lancer 15 modèles 100 % électriques d'ici 2025, et prévoit d'investir l'équivalent de plus de 11 milliards d'euros dans le développement de batteries de nouvelle génération d'ici 2030, pour véhicules électriques mais aussi hybrides.
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Quant à Stellantis, sa note par Greenpeace a également été plombée notamment par l'importance des véhicules hybrides dans sa stratégie. L'ONG note par ailleurs qu'à part Fiat, "aucune marque de Stellantis n'a un calendrier pour renoncer aux moteurs thermiques". Greenpeace a toutefois oublié les engagements de DS, Alfa Romeo ou encore Opel qui ont annoncé que leur avenir serait totalement électrique, pas seulement en Europe, d'ici 2028. VW, Audi, JLR, Volvo et bien autres ont également annoncé la fin des moteurs thermiques en Europe entre 2025 et 2033.
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