Forte baisse de la mortalité routière au premier semestre
Premier semestre au beau fixe pour la sécurité routière. Est-ce la conséquence du mauvais temps, qui a contraint les automobiles à lever le pied et à moins conduire ? Toujours est-il que les accidents mortels de la route n’ont jamais été aussi peu nombreux que lors des six derniers mois. Après une année 2012 record (3645 décès), le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, vient d’annoncer une baisse de 15,1% du nombre de morts dans l’Hexagone (1440 au total) sur les six premiers mois, soit 257 vies épargnées par rapport au premier semestre 2012.
Après un mois de mai exceptionnel (-29,5%), la courbe s’est prolongée en juin avec une mortalité globale en baisse de 10,8%, soit 35 vies sauvées. Moins importante, la baisse des accidents corporels n’en demeure pas moins encourageante, atteignant les 6%, avec 11860 personnes concernées.
Un bilan qualifié d’"encourageant" par le ministre, qui a tenu à souligner que cette baisse est "deux fois plus importante" que l’an dernier. Il a cependant rappelé que, bien qu’en progression, la France est encore loin de l’objectif qu’elle s’est fixé, à savoir moins de 2000 morts chaque année d’ici 2020. Toujours dans l’optique de faire progresser la sécurité routière, Manuel Valls s’est déclaré "favorable" à une baisse à 70 km/h (contre 80 km/h aujourd’hui) de la vitesse sur le périphérique parisien.
Reste dorénavant à attendre les résultats des vacances d’été, juillet et août étant par définition des mois particulièrement accidentogènes, la faute à la densité du trafic et à une météo souvent favorable aux débordements. En 2012, cette période avait concentré à elle seule 20% des accidents mortels de l’année.
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