“Des Oscars du réseau à partir d’avril”
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quels enseignements tirez-vous d’un début d’année marqué par la stagnation du marché français et par un segment Premium qui ne semble plus épargné par la morosité ?
MARC LANGENBRINCK. Le marché est tendu et clairement difficile et il n’y a rien d’illogique à ce que le Premium soit touché à un moment ou à un autre, car dans ce contexte, tout le monde compte ses euros et pèse ses investissements. Cependant, il ne faut pas oublier que le Premium a bénéficié d’un microclimat ces dernières années. D’ailleurs, si vous regardez le niveau de nos commandes, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. En fait, contrairement à d’autres pays européens, le problème français réside dans un état d’esprit actuellement négatif, pour plusieurs raisons… Dès lors, si vous avez les bons produits, la différence se fait au niveau du réseau et de sa force de conviction vis-à-vis des clients.
JA. Un réseau avec lequel vous dialoguez beaucoup en ce moment, quels sont vos sujets d’étude et vos objectifs ?
ML. Nous menons effectivement un dialogue constructif avec le réseau, un réseau stable avec 55 investisseurs modernes et engagés. L’objectif est de relever les nombreux challenges qui sont proposés à la profession. Mieux manager la nouveauté, avec intelligence et équilibre entre efforts de conquête et gestion à long terme. Dégager du temps pour la formation, notamment des vendeurs, c’est une impérieuse nécessité alors même que le temps manque à tout le monde. Trouver des moyens, au-delà des cycles “produits”, pour créer de la valeur et améliorer ainsi l’expérience des clients. Dans cette optique, nous lancerons les Oscars du réseau à partir d’avril, un dispositif au sens large pour faire grandir les meilleures pratiques tout en leur associant une rémunération. Bref, nous avons envie de progresser collectivement, ce que nous avons déjà fait ces dernières années, sur les lancements par exemple, et notre nouvelle organisation au siège doit aussi nous y aider.
JA. Vous présentez le Coupé Classe S sur le Salon, qu’attendez-vous d’un véhicule de ce type, par essence très élitiste voire inaccessible ?
ML. Il nous revient d’exploiter efficacement la force de ce modèle en termes d’image de marque. D’autant qu’à défaut de rajeunir la clientèle, c’est un modèle qui doit nous aider à rajeunir notre image.
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