Cupra France veut doubler ses livraisons en 2023
Cupra a le vent en poupe et la filiale tricolore compte bien en profiter. Selon les attentes de Robert Breschkow, le directeur de Seat et Cupra France, la marque devrait bien doubler ses livraisons en 2023.
"Le marché se porte mieux grâce à la reprise de la production. Nous visons donc à multiplier par deux nos immatriculations par rapport à l'an dernier", s'est-il exprimé lors d'une rencontre avec la presse, organisée le 3 novembre 2023 à l'occasion de l'inauguration du Cupra City Garage de Paris (2e).
En 2022, la marque espagnole avait livré 7 555 voitures sur le sol français. À fin octobre 2023, le score atteint déjà 11 826 unités, en hausse de 87,7 %. "Nous sommes satisfaits de la performance record réalisée au cours du dernier mois écoulé", a glissé au passage le directeur de Seat et Cupra France.
Avec 1 714 immatriculations, le rythme s'est effectivement accéléré de 157,4 % par rapport à octobre 2022. Robert Breschkow souligne, cependant, que le facteur logistique aura son importance dans la dernière ligne droite.
Vers une rentabilité de 1,4 %
À ce jour, le réseau Cupra compte 120 points de ventes, dont quatre sont indépendants d'un site Seat. "À terme, nous pensons nous appuyer sur un maillage de 135 à 140 points de vente, car nous avons identifié des villes qui ont du potentiel", a expliqué Robert Breschkow.
À fin octobre 2023, les installations ont été pour moitié converties aux nouvelles normes architecturales dites Cupra Garage. 80 sites auront fait la bascule à fin 2023 et l'intégralité des concessions seront en règle, dès l'an prochain.
Les concessionnaires suivent de toute évidence cette marche en avant. "Ils sont prêts à accepter le défi d'augmenter encore les volumes en 2024", affirme le directeur de Seat et Cupra France. Il faut dire que la profitabilité des sites les y encourage.
Selon toutes vraisemblances, le réseau affichera une moyenne de 1,4 % de rentabilité du chiffre d'affaires cette année. "Si le coût de l'électricité et les taux n'augmentent pas trop", conditionne-t-il.
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Évoquant le City Garage de Paris, Robert Breschkow a rappelé que le concept fait partie de la stratégie. Pour mémoire, sept autres sont opérationnels dans le monde. Ils se trouvent à Hambourg, Munich et Berlin (Allemagne), Lisbonne (Portugal), Rotterdam (Pays-Bas), Mexico (Mexique) et Sydney (Australie).
Dans la ville Lumière, Cupra France a noué un partenariat avec Jeffrey Cagnes, le chef pâtissier qui ouvre là sa quatrième échoppe. Une surprenante cohabitation dans ces 300 m2 qui se veut le reflet du positionnement marketing décalé de la marque espagnole.
Les lieux seront exploités commercialement par VGRF et Robert Breschkow compte bien en faire un centre de profit à moyen terme. Il n'évoque en revanche aucun objectif de volume.
Les Seat Ibiza et Arona confirmées, puis une concurrente de l'Ami
Le succès de Cupra ne saurait occulter les difficultés de Seat. Certes, les 14 216 immatriculations cumulées depuis le début de l'année s'inscrivent en hausse de 24,8 %, mais cela reste loin de l'objectif. Par la voie de Wayne Griffiths, le président, la maison espagnole a exigé de ses filiales de ramener, cette année, Seat à hauteur de ses résultats de 2021. Or, au dernier point de passage, le retard accusé est de 40,3 %, en France.
Il y a de bonnes nouvelles tout de même. En raison de la révision des conditions de la norme Euro 7, Robert Breshkow a pu confirmer le renouvellement du segment inférieur de la gamme. Les Seat Ibiza et Arona poursuivront leur carrière dans les halls de la marque.
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"Nous travaillons aussi sur un concept de véhicules électriques à quatre roues qui viendrait en entrée de gamme, annonce par ailleurs le directeur de Seat et Cupra France. Disponible dans deux versions, avec ou sans obligation de permis de conduire, il concurrencera la Citroën Ami sur ce segment si porteur en France".
Pour finir, Robert Breshkow a parlé de deux projets structurants pour le réseau. D'une part, il y a le déploiement du label Cupra Approuved Plus pour la commercialisation des voitures d'occasion. Après cinq ans de présence sur le marché, la marque fait face à ses premières vagues de reprises et de retours de voitures.
D'autre part, il y a eu le lancement d'un contrat d'entretien. Accessible aux clients VN, VO et après-vente, il a été conçu pour mensualiser les frais de passage à l'atelier.
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