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Constructeurs

CES 2013 : la voiture autonome fait son show

Publié le 9 janvier 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Toyota et Audi ont dévoilé au Consumer Electronics Show de Las Vegas leurs dernières avancées en termes de sécurité active, propices à l'arrivée de la voiture autonome.

Quel meilleur endroit que le temple de l'électronique pour dévoiler les contours de la voiture du futur ? Toyota et Audi en profitent donc pour présenter leur vision du véhicule autonome, dont la mise sur le marché est estimée à l'horizon 2020-2025. Une certitude : si laisser le contrôle de la conduite aux véhicules s'avère utopique, ces développements ont au moins le mérite de renforcer la sécurité de ces derniers.

Chez Toyota, c'est la Lexus LS 600h qui fait office de prototype. Bardée de radars, avec des technologies similaires à ce qu'a pu mettre en place Google, elle présente des systèmes avancés de sécurité active. Citons, en cas de détection d'un piéton ou d'un quelconque obstacle, le ralentissement puis l'arrêt du véhicule (si la vitesse dépasse 40 km/h), ou le signalement au conducteur par une alarme (à vitesse inférieure). C'est l'A-PCS, pour Advanced Pre-crash Safety System.

Du côté d'Audi, en lien étroit avec les technologies d'Audi connect, on ne présente rien de moins que "les tendances électroniques de la décennie à venir" ! "Sur des plages de vitesse allant de 0 à 60 km/h, le système de conduite pilotée se charge, au sein de certaines limites, des mouvements du volant, et accélère et freine de manière autonome", explique le constructeur. Pour cela, le système repose sur huit capteurs à ultrasons contrôlant les zones qui se trouvent dans l'environnement immédiat du véhicule. Des capteurs permettant aussi de garer la voiture en la pilotant via une radiocommande, depuis l'extérieur.

Jim Pisz, directeur de la stratégie chez Toyota pour l'Amérique du Nord, a expliqué, selon le Washington Post, que "la complémentarité entre le conducteur et la technologie est très importante, c'est pour cela que nous avançons pas à pas. Le but n'est pas d'avoir un véhicule qui se conduit seul, mais bien d'avoir un copilote très bien informé qui aide le conducteur". Libre de choisir l'activation de ces assistants à la conduite, le pilote aura dans tous les cas de figure le dernier mot.

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