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Bugatti passe à l'hybride avec la Tourbillon

Publié le 21 juin 2024

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Alors que la 500e et dernière Chiron est sortie du site de Molsheim, en Alsace, Bugatti vient de dévoiler sa remplaçante : la Tourbillon. Un nouvel étendard qui sera produit à 250 exemplaires et facturé 3,8 millions d'euros.
Bugatti Tourbillon
La Tourbillon pourra rouler en propulsion 100 % électrique pendant 60 km, grâce à une batterie de 24,8 kWh bruts. ©Bugatti

Bugatti conjugue toujours l'automobile au superlatif. Depuis que la marque est dirigée par le tandem Rimac-Porsche, l'hypothèse d'une Bugatti 100 % électrique avait fleuri. Mais il n'en sera rien. Enfin, il y a tout de même un peu d'électricité dans ce modèle puisqu'il est hybride rechargeable.

 

Mais le cœur de la nouvelle Bugatti Tourbillon reste son moteur : un nouveau V16 atmosphérique développant à lui seul 1 000 ch. Il affiche une cylindrée gargantuesque de 8,3 litres. Le W16 quadriturbo de 8 l de cylindrée, qui officiait depuis la Veyron, a donc été remisé.

 

Viennent s'ajouter à la chaîne de traction trois moteurs électriques de 250 kW (340 ch) chacun. Le train arrière en accueille un, alors qu'il y en a deux sur le train avant, pouvant faire de la Tourbillon une quatre roues motrices. La puissance cumulée annoncée par Bugatti est de 1 800 ch !

 

©Bugatti

 

Les accélérations annoncées sont impressionnantes. Le 0 à 100 km/h est abattu en 2 s, la barre des 200 km/h est franchie en 5 s et celle des 300 km/h en 10 s ! Le cap des 400 km/h sera atteint en 25 s. Quant à la vitesse de pointe, Bugatti l'a fixée à 380 km/h et à 445 km/h en actionnant la "Speed Key".

 

Cela étant, la Tourbillon pourra rouler, certes moins vite, en propulsion 100 % électrique pendant 60 km, grâce à une batterie de 24,8 kWh brut. De quoi faire baisser la consommation homologuée du modèle. Rappelons qu'une Chiron Super Sport demande en moyenne 22 l/100 km et rejette environ 480 g/km de CO2.

 

A lire aussi : Naissance de la coentreprise Bugatti Rimac

 

Si le nouveau cœur mécanique de la Tourbillon est une incontestable pièce d'horlogerie, Bugatti a poursuivi les clins d'œil à ce domaine, au-delà même du nom de la voiture. En effet, l'instrumentation analogique est une pièce d'horlogerie voulant rendre hommage au fameux mouvement, créé par le suisse Abraham-Louis Breguet au début du XIXe siècle.

 

Contrairement à l'ambiance actuelle, il n'y a quasiment aucun écran dans l'habitacle. En fait, il y a un, caché, que le conducteur peut faire apparaître selon ses besoins. La pièce maîtresse de cet intérieur est donc cette instrumentation composée de 600 pièces en titane où se cachent quelques saphirs et rubis. Le tout ne pèse que 700 g ! Un bijou placé derrière le volant à moyeu fixe.

 

©Bugatti

 

Quant au design extérieur, il n'y a pas de rupture avec les modèles passés. Les designers affirmant avoir puisé dans l'histoire de Bugatti : "Des légendes comme la Type 57SC Atlantic, reconnue comme la voiture la plus belle au monde, la Type 35 – la plus titrée de tous les temps – et la Type 41 Royale – l’une des voitures de luxe les plus ambitieuses à ce jour – sont les trois piliers qui nous ont inspirés."

 

Le prix de cette nouvelle Bugatti ? Les clients devront s'acquitter d'une facture de 3,8 millions d'euros. Mais gageons que les volontés de personnalisation, mais aussi de futures petites séries exclusives, pourront encore faire grimper la note.

 

Alors que la Chiron a été produite à 500 exemplaires, Bugatti va vers encore plus d'exclusivité avec sa nouvelle création puisqu'elle sera seulement proposée à 250 exemplaires. Les premières livraisons sont annoncées pour 2026.

 

©Bugatti

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