Audi table sur 65 000 VN en 2017
En reculant de 1,9% au mois d'août, par rapport à 2016, les livraisons d'Audi ont ramené l'évolution cumulée à 0,7% de croissance. Interrogé sur le sujet, en marge du salon de Francfort, Marc Meurer, le directeur de la filiale française, a confirmé que l'ambition de la marque restait de progresser, "de 0 à 5%", cette année. Une fourchette large.
Traduit en volume d'immatriculations, le score d'Audi France devrait être de "64000 à 65500 unités", à fin décembre, selon Marc Meurer, qui rapporte par ailleurs "enregistrer un bon rythme de prise de commandes". Les SUV Q2 et Q5 et, dans une autre mesure, le Q7, mais aussi l'A5 Sportback contribuent à la performance de la marque aux anneaux. "Le segment des berlines souffre, mais les A4 et A6 remplissent le contrat, auprès des sociétés", observe le directeur.
La satisfaction VO
Les ventes de véhicules d'occasion constituent une source de satisfaction pour Audi France. Les statistiques font état d'une croissance des ventes de produits récents. Les concessions livrent 40% de VO âgés de moins de 5 ans, contre 20% il y a encore quelques années. "Nous affirmons notre légitimité sur le créneau et en faisons un pilier des activités de distribution", s'est félicité Marc Meurer.
Autant d'éléments qui concourent à la rentabilité. Les prévisions tablent sur un niveau de 1,5 à 2% de profitabilité des points de vente. Des rentrées d'argent qui ne financeront pas des projets pharaoniques, mais davantage l'équipement de travail. Les DRM (les modules de digitalisation des concessions) poursuivent leur déploiement sur le territoire. Avec plus de soixante sites outillés à la mode Audi City, la France s'impose comme le pays européen le plus avancé.
Notation revue
Il y a peu, Audi France a changé son système de notation des sites par les clients. Désormais, des étoiles sont attribuées (de 0 à 5). "La majeure partie obtiennent 4 à 5 étoiles", note le directeur. De quoi en faire un TripAdvisor du réseau de la marque allemande ? "Pas tout de suite, nous voulons fiabiliser la méthode pour nous assurer que seuls les consommateurs jugent", ajourne Marc Meurer.
De toute évidence, il va joindre cette idée au dossier de digitalisation. Celui-là même qui doit implémenter des briques de commerce électronique (véhicules, services, accessoires, après-vente…), "avant la fin de la décennie", se référant au plan international de son groupe.
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