S'abonner
Constructeurs

Après la France, Bolloré vise l'Asie

Publié le 26 février 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Vincent Bolloré vient de présenter le système d'autopartage de voitures électriques, qu'il se propose de déployer rapidement à Lyon et à Bordeaux, mais aussi de révéler que la première ville étrangère qui déploiera le service sera en Asie.
Vincent Bolloré vient de présenter le système d'autopartage de voitures électriques, qu'il se propose de déployer rapidement à Lyon et à Bordeaux, mais aussi de révéler que la première ville étrangère qui déploiera le service sera en Asie.

Bolloré en est passe de dupliquer son système d'autopartage de voitures électriques non seulement en France mais aussi à l'international. Le P-dg du groupe breton vient de confirmer qu'il comptait le déployer rapidement à Lyon et à Bordeaux, mais aussi d'indiquer que la première ville étrangère qui le mettra en place sera à rechercher en Asie.

90 véhicules et 40 stations à Bordeaux

Les deux projets de déploiement français sont en cours de discussion, le système bordelais, dont le nom ne sera pas Autolib', devant comprendre dans un premier temps 90 véhicules, 40 stations et 180 bornes de recharge (l'abonnement pour le particulier serait de 10 euros par mois et le coût du déplacement de 5 euros pour trente minutes). "Si on le fait, c'est dans le mois qui vient", a souligné Alain Juppé, le maire de Bordeaux.

Un démarrage pour septembre

L'édile a aussi précisé que le système ne coûterait rien à la collectivité et que l'objectif du patron breton était de le voir démarrer courant septembre. "Nous finançons l'ensemble des infrastructures, installons et fournissons les véhicules, et les personnes pour l'entretien et les réparations", a relevé de son côté Vincent Bolloré, le P-dg du groupe Bolloré. Le dirigeant a par ailleurs estimé que le système bordelais nécessitait un investissement de 20 millions d'euros et qu'il devrait atteindre l'équilibre financier avec 10000 abonnés annuels, soit "d'ici trois à quatre ans, comme à Paris".

Encore un obstacle à franchir

Tout n'est pas réglé pour autant. En effet, si une simple autorisation d'occupation de l'espace public sera nécessaire, selon Alain Juppé, pour déployer une copie d'Autolib' à Bordeaux, il faudra aussi remplir une autre condition : s'assurer qu'il est compatible avec les projets de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Or, depuis 2008, cette dernière héberge un système d'autopartage de 46 véhicules thermiques dénommé "AutoCool" et membre du réseau France Autopartage.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle