Antonio Filosa sera moins payé que Carlos Tavares
Antonio Filosa n'a pas encore été confirmé à son poste de directeur général par les actionnaires de Stellantis que son salaire fait déjà l'actualité.
En effet, selon des documents de Stellantis publiés avant l'assemblée extraordinaire des actionnaires du 18 juillet 2025, il touchera un salaire annuel d'au moins 4 millions de dollars les deux premières années de son mandat, et jusqu'à 23 millions de dollars (environ 20 millions d'euros) à compter de 2028, bonus inclus.
Le constructeur précise que cette prévision de rémunération est en baisse par rapport à celle de Carlos Tavares avant lui. Dans des documents, Reuters relève que le salaire annuel de base d'Antonio Filosa sera de 1,8 million de dollars, contre 2 millions pour Carlos Tavares.
À cela, viendront s'ajouter des bonus annuels pouvant atteindre 400 % du salaire de base, en fonction de la réalisation d'objectifs financiers et stratégiques fixés par le groupe.
Antonio Filosa recevra aussi des actions de performance dans le cadre d'un plan de rémunération à long terme, sur la base des résultats du constructeur, allant jusqu'à 500 % de son salaire cette année à un maximum de 780 % à partir de 2027.
Jusqu'au paiement de cette rémunération variable, en 2028, Stellantis versera à son directeur général 1,2 million de dollars par an. Pour l'exercice 2025, Antonio Filosa pourrait toucher environ 10,2 millions de dollars selon les calculs d'Automotive News.
Dès 2026, pour sa première année complète en tant que directeur général, Antonio Filosa pourrait toucher au maximum 18 millions de dollars (15,8 millions d'euros).
Plutôt aligné sur l'Europe
Pour mémoire, Carlos Tavares a touché pour l'année 2024 et la fin de son mandat une enveloppe globale de 35 millions d'euros, comprenant son salaire (23 millions d'euros), une prime de performance (10 millions) et 2 millions d'euros de prime de départ. En 2023, année où Stellantis affichait encore des résultats record, il avait touché 36,5 millions d'euros.
Le nouvel homme fort de Stellantis ne sera donc pas à plaindre, mais son salaire sera inférieur, selon le média spécialisé, à celui des PDG des constructeurs américains (souvent entre 25 et 30 millions de dollars) et en ligne avec les grands PDG européens (environ 20 millions d'euros) tels qu'Oliver Blume, à la tête du groupe Volkswagen. Mais il y a aussi des exceptions. Rappelons que Luca de Meo, à la tête du groupe Renault, a "seulement" touché pour l'année 2024 une rémunération totale de 12,8 millions d'euros.
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