Alonso en cinq
...elle ne s'y était plus imposée depuis 1983 (Alain Prost). Bref, en triomphant pour la 5e fois cette saison, Fernando Alonso a remis les pendules à l'heure. Dans les faits, le champion du monde en titre a remporté sa 3e victoire d'affilée après s'être élancé de la pole position pour la 4e fois consécutive, et il permet à son équipe de compter six succès en huit rounds cette saison. Son coéquipier Giancarlo Fisichella, quant à lui, est parti 6e et termine 4e, juste derrière Kimi Raïkkönen. Grâce à la performance de ses deux pilotes, le Renault F1 Team arrivera au Canada ce week-end avec une avance de 21 points sur Ferrari (106 pts à 75). Alonso, quant à lui, a inscrit 74 points sur 80 possibles et mène le classement des pilotes avec 23 longueurs d'avance sur son suivant immédiat qui n'est autre que Michael Schumacher, 2e à Silverstone à près de 14''. Un Schumacher qui ne baisse pas les bras dans l'optique du championnat. La réalité des chiffres lui donne raison : dix Grands Prix encore à disputer, rien moins que 100 points à distribuer aux vainqueurs. Seul problème pour Ferrari : trouver la performance sur tous les types de terrain. Que retenir de plus que ce GP de Grande-Bretagne particulièrement insipide ? Qu'il reflète la réalité actuelle. A savoir, que les trois écuries de pointe se partagent les six premières places avec une étonnante symétrie (il faut remontrer à très longtemps en arrière pour retrouver un tel cas de figure) : une Renault, une Ferrari, une McLaren, une Renault, une Ferrari, une McLaren. En figurant aux 4e, 5e et 6e, rang, Fisichella, Massa et Montoya ont une fois de plus marqué le pas sur leur équipier. Bonnes raisons ou pas, la réalité est là. Une chose est certaine. Kimi Raïkkönen se pose bel et bien en arbitre du duel Alonso/Schumacher… Intéressant pour la suite !
M.D.
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