Airbags Takata : Citroën élargit les rappels jusqu'aux C3 et DS3 de 2019

Dans la foulée de l'accident de Reims, où une femme de 37 ans a perdu la vie, Citroën a étendu sa campagne de rappel aux C3 et DS3 fabriquées entre 2014 et 2019.
Un élargissement qui concerne 441 000 voitures en Europe, dont 82 000 en France, en plus de celles qui avaient déjà été immobilisées.
"Il est important que les clients prennent contact avec nous", a déclaré Xavier Chardon, directeur général de Citroën. "On ne fuit pas nos responsabilités. Les véhicules ont été rappelés, on va un cran plus loin avec un stop drive", a-t-il ajouté en disant s'engager "personnellement à ce qu'il n'y ait plus un seul airbag Takata dans les Citroën".
Stellantis, la maison mère, a confirmé cette nouvelle action de stop-drive. Le constructeur précise encore : "Les clients concernés par cette mesure recevront un nouveau courrier très prochainement. Les clients peuvent également vérifier si leur voiture est concernée par une campagne de rappel en saisissant le VIN, numéro d’identification du véhicule, sur la page de rappel du site Citroën.fr, en contactant leur concessionnaire, ou, enfin, en appelant le centre de relations clientèle au 0805 98 04 02. Il est également très important que les clients qui auraient pu déménager signalent leur nouvelle adresse au fichier des cartes grises afin que nous puissions les joindre efficacement et sans délai."
Près de 30 % de véhicules encore à traiter
En France, Citroën avait lancé une immobilisation de quelque 236 900 modèles C3 et DS3 dans le nord du pays début 2025, après une première campagne au printemps 2024 dans le sud de l'Europe pour certains modèles. La mesure ne concernait pas jusqu'à présent les voitures fabriquées après 2013.
Après des débuts chaotiques, notamment faute d'airbags en nombre suffisant, les rendez-vous de remplacement se sont enchaînés en concessions.
Pour les modèles fabriqués à partir de 2014, un rappel en concession par lettre simple, sans stop drive, avait été lancé au mois de mai 2025. "Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013", a précisé un porte-parole de Stellantis.
Près d'un tiers des véhicules doit encore être réparé : sur plus de 690 000 Citroën C3 et DS3 équipées de ces airbags défaillants en France, 481 000 ont été traités, a indiqué Stellantis, soit 69,7 % des véhicules concernés. (avec AFP)
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