Les véhicules électriques à destination et en provenance du Royaume-Uni n'auront finalement pas de droits de douane supplémentaires au 1er janvier 2024. En effet, cette conséquence du Brexit n'entrera en application qu'en 2027. Les constructeurs sont satisfaits de ce report.
Au 1er janvier 2024, les voitures électriques européennes seront taxées à hauteur de 10 % quand elles entreront sur le marché anglais. Cette règle issue des accords du Brexit devrait bénéficier aux constructeurs chinois qui n'auront pas à la subir.
Malgré une progression attendue de 12 % en 2021, à 1,82 million d'unités, le marché britannique ainsi que la production automobile resteront largement en dessous des niveaux d'avant-pandémie.
L’association européenne des fournisseurs d’équipements et de pièces automobiles (Clepa) salue l’accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Ce dernier assure une poursuite de coopération entre les deux parties.
Alors que les négociations achoppent entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, l'industrie automobile du continent rappelle que faute d'accord, les échanges commerciaux vont chuter de 110 milliards d'euros durant les cinq prochaines années.
Le gouvernement britannique a confirmé, le 19 mai 2020, qu'en l'absence de traité de libre-échange, la procédure de sortie du Royaume-Uni de l'UE conduira à imposer une taxe de 10 % sur les véhicules en provenance d'Europe, dès l'an prochain.
En quelques données clés, l’ACEA s’est penchée sur les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l'Union européenne dans l'industrie automobile. De quoi donner un aperçu de l’impact du Brexit.
Vingt-trois associations issues de l'industrie automobile, dont l'ACEA, le CCFA, la PFA et la FIEV, signent un manifeste pour refuser un Brexit sans accord le 31 octobre 2019.
En cas de Brexit dur, l'industrie automobile britannique perdrait 30 % de sa production, revenant au niveau du milieu des années 80 avec à peine plus de 1 million de véhicules produits.
Dans l'attente d'une décision politique sur une date de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, une rencontre organisée par le CCFA montrait le désarroi qui a saisi l'industrie automobile.
Après le rejet de l'accord de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne par le Parlement britannique, le scénario catastrophe se profile pour l'économie et l'industrie automobile continentales.
Alors que de nombreuses incertitudes planent sur le marché britannique en raison du Brexit, Schaeffler annonce la fermeture, avant 2020, de deux sites de production en Angleterre et au Pays de Galles. L'équipementier va également revoir ses activités logistiques.
Dans le cas d'un Brexit sans accord entre l'UE et Londres, une étude de Euler Hermes détaille le manque à gagner pour les pays du continent. La France verrait ses exportations se contracter de 3 milliards d'euros dès 2019.
Après BMW et Jaguar Land Rover notamment, le patron de Toyota, dans le cadre de l'Association des constructeurs automobiles du Japon qu'il dirige actuellement, a mis en garde contre une sortie du Royaume-Uni de l'Europe sans un accord.
Les associations représentant les constructeurs et les équipementiers en Europe poussent les chefs d'Etat à trouver une solution de retrait du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
A l’occasion du FEAL 2018, congrès sur l’industrie automobile du futur, la question du Brexit sur les activités industrielles britannique et européenne a été posée. Pour plusieurs intervenants, ce renoncement du Royaume-Uni pourrait être source d’opportunités pour plusieurs pays à la culture industrielle automobile forte, dont la France.
Les constructeurs automobiles européens s'inquiètent des conséquences du Brexit sur l'atteinte de leurs objectifs d'émissions de CO2 et sur l'homologation des véhicules pendant la période transitoire.
Le scenario dit du "hard Brexit" aura des conséquences désastreuses sur l'industrie automobile britannique, à en croire une étude réalisée par le cabinet Deloitte.
Très liés à ce marché, les équipementiers allemands pourraient être contraint de supprimer plusieurs dizaines de milliers d'emplois suite à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.
Les associations représentant les constructeurs et les équipementiers en Europe viennent de rappeler aux responsables politiques du Vieux Continent que le Brexit pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur l'industrie automobile et les tarifs des VP et des VUL.
A la veille du Mondial, l'industrie automobile britannique s'est rassemblée à Paris. Sur fond de négociations liées au Brexit, constructeurs et officiels ont tenu un discours rassurant.