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Volvo PL va supprimer 4 100 postes dont 463 chez Renault Trucks en France

Publié le 16 juin 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le géant suédois du poids lourd a annoncé la suppression de 4 100 emplois dans le monde, essentiellement des cols blancs. Sa filiale française, Renault Trucks, doit réduire ses effectifs de 463 personnes.
Renault Trucks va supprimer 463 emplois parmi ses cols blancs.

 

"L'épidémie de coronavirus et les mesures prises à l'échelle mondiale pour la combattre ont entraîné une situation sur le marché qui a eu de graves répercussions sur notre secteur", a expliqué dans un communiqué Martin Lundstedt, PDG du groupe. Les 4 100 postes supprimés concernent, selon Volvo, des "cols blancs", dont 15 % à des postes de consultants et 1 250 postes en Suède.

 

Chez Renault Trucks, filiale du suédois, cela se traduit par la suppression de 463 emplois parmi ses cols blancs afin d'adapter ses effectifs à la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19, a indiqué mardi la direction de l'entreprise. Renault Trucks, qui explique qu'il lui faut se préparer à un niveau d'activité inférieur à ses niveaux d'avant-crise "à court et à moyen terme", précise que ces réductions d'effectifs ne toucheront que les seuls techniciens et cadres.

 

Les pertes d'emplois vont être limitées à environ 360 par la reprise en interne d'activités d'études actuellement sous-traitées par la filiale défense Arquus, indique le syndicat CFE-CGC. Les modalités de mise en œuvre de ce plan "ne sont pas encore connues, mais l'entreprise souhaite ouvrir la négociation d'une rupture conventionnelle collective au retour des congés d'été", ajoute la CFE-CGC, qui demande que les départs se fassent sur la base du volontariat. Selon son président Bruno Blin, Renault Trucks souhaite recourir à des départs volontaires et à des mobilités internes pour ainsi "ne procéder à aucun licenciement contraint."

 

Le groupe suédois AB Volvo compte environ 99 000 salariés dans le monde. Parmi eux, Renault Trucks en compte près de 10 000, dont 4 500 dans ses activités industrielles, principalement en région Auvergne-Rhône-Alpes et dans le Calvados. "La diminution du nombre de salariés engendre une perte de savoir-faire et une baisse de la capacité de développement tant technique que commercial", regrette la CFE-CGC qui estime que cette nouvelle restructuration "fragilise" l'entreprise française qui a déjà connu plusieurs plans sociaux d'ampleur ces dernières années. (avec AFP)

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