Un secrétaire général pour l’Alliance
L’Alliance est en ordre de marche pour redresser la situation de crise, débutée il y a tout juste un an, à la suite de la chute de Carlos Ghosn. Cette crise a fortement atteint les résultats des constructeurs français et nippons. Pour mémoire, le trio s’était illustré en 2018 en devenant le leader mondial, devant Toyota, sur le marché automobile avec 10,76 millions de véhicules écoulés, avant de connaitre un repli cette année. En effet, Renault et Nissan ont notamment revu leurs objectifs de rentabilité 2019 à la baisse, respectivement à 5% et 1,4 %, tandis que Toyota prévoit une marge opérationnelle à 8 % et Volkswagen à 7,5 %.
Pour tenter d’enrayer le déclin, les trois constructeurs prévoient de lancer de nouveaux projets industriels. Lors de la dernière réunion mensuelle du conseil opérationnel de l’Alliance, qui s’est tenue le 28 novembre 2019, les trois groupes ont décidé de mettre en place un secrétaire général en charge de coordonner et d’accélérer ces projets, dans l’optique de soutenir le résultat d’exploitation de chaque société. Désigné dans quelques jours, il officiera sous l’autorité de Jean-Dominique Senard, président de l’Alliance et des directeurs généraux des trois constructeurs.
Cette création de poste intervient alors que l’Alliance connait plusieurs mouvements au sein des directions. Pour mémoire, le groupe Renault attend toujours son directeur général définitif, à la suite du limogeage de Thierry Bolloré. Clotilde Delbos assure pour l’heure l’intérim. Du côté de Nissan, Makoto Uchida et Ashwani Gupta ont succédé, en octobre 2019, à Hiroto Saikawa. (Avec l'AFP)
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