Tenneco restructure en Europe
Après la fermeture de l'usine aftermarket de Vittaryd, en Suède, en août dernier, l'équipementier américain Tenneco poursuit sa restructuration européenne et vient de dévoiler deux autres pans de son vaste plan, lancé pour contrer la conjoncture économique difficile.
Pour tenter de faire face à la chute du marché européen, Tenneco vient notamment d'annoncer son intention de fermer son usine d'amortisseurs à Gijon, en Espagne, et de réduire l'activité de celle de Saint-Trond, en Belgique. Les deux sites fabriquent des composants de suspension pour l'OE et la rechange.
Tenneco emploie actuellement 230 personnes dans l'usine de Gijon. La société a l'intention de transférer l'activité actuelle sur d'autres sites, pour une fermeture au cours du premier trimestre de 2014. Les productions des grandes séries de Saint-Trond seraient pour leur part transférées dans des usines plus productives, tandis que le site se recentrerait sur les composants à haute valeur ajoutée technologique.
En tout, 480 emplois seraient menacés. L'opération devrait coûter au groupe américain la bagatelle de 63 millions de dollars
Sandro Paparelli, Vice-président et DG Europe Ride control a déclaré que "l'Europe souffre un peu plus que les autres marchés, que ce soit les Etats-Unis ou la Chine. La production européenne est donc en berne, et ne devrait pas dépasser 12 millions d'unités. Dans ce contexte, Nous devons adapter nos capacités à la demande. La mise en place de ces mesures prend du temps, c'est un processus long et difficile. Je suis le dossier depuis plus d'un an, c'est le temps qu'il faut, aussi, pour aider les personnes concernées à mieux vivre la restructuration. Il y a toute une partie de reclassement dans ce processus, et l'accompagnement financier est conséquent."
Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Sur le même sujet
