Renault souhaite passer aux 35 heures

Une économie annuelle d'environ 65 millions d'euros. Voilà ce que pourrait entraîner la généralisation d'un temps de travail effectif moyen de 35 heures par semaine dans l'ensemble des sites français de Renault. C'est en tout cas ce que souhaite le constructeur : la direction de la marque au losange vient de proposer aux organisations syndicales d'aligner le temps de travail de tous ses sites français sur cette référence légale, une mesure qui n'aurait aucune incidence sur ses sites tertiaires et qui se traduirait par une augmentation moyenne de 6,5% du temps de travail effectif sur ses sites industriels (les horaires de travail de ces sites permettraient de générer chaque année 10 jours de RTT).

Des affectations supplémentaires possibles

"Ceci contribuerait à rendre les usines françaises plus attractives dans le cadre d'affectations de volumes supplémentaires à ceux de Renault", souligne le constructeur. Ce dernier a relevé entre ses sites de fortes disparités dans le temps de travail effectif, c’est-à-dire le temps passé "au poste de travail", indépendamment des pauses et du temps calculé pour la formation ou les RTT. "Ce temps de travail est aujourd'hui inférieur à la référence de 35 heures hebdomadaires, poursuit le constructeur. Il est assorti d'une possibilité de capitaliser entre 10 et 30 jours selon les sites, ce qui se révèle aujourd'hui supérieur aux besoins réels."