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Social

Plan social aggravé chez Delphi en France

Publié le 29 janvier 2014

Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
L'ancienne filiale de General Motors aggrave son plan social. Désormais, il table sur plus de 200 départs, afin de faire face à la chute de la demande des constructeurs en Europe, sur l'injection Diesel.

La semaine dernière, l'équipementier automobile américain Delphi annonçait les termes de son plan social, supprimant 150 emplois en 2014, concentrés sur les usines d'injection Diesel de Blois (41) et de Périgny, près de La Rochelle (17). La direction justifiait alors sa décision par une "sixième année consécutive de baisse des commandes des constructeurs français et européens".

L'information avait alors été très mal percue par les syndicats, qui, craignant une volonté de délocalisation déguisée, rappelaient que Delphi avait déjà choisi d'installer des sites de production en Turquie puis en Roumanie et en Chine.

Aujourd'hui, il y a peu de chances que les tensions s'apaisent, dans le sens où Delphi vient de confirmer que, finalement, ce ne sont pas 150, mais plus de 200 emplois qui sont menacés, toujours avec la même raison invoquée. Résultat, 136 postes disparaîtraient à Blois et 66 à Périgny.

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