Mon Entreprise Auto étoffe son portefeuille de partenaires
Mon Entreprise Auto vient de débuter l'année en beauté. Le dispositif d'aide à la création, reprise et transmission d'entreprises chapeauté par le CNPA vient non seulement de renouveler son partenariat avec le CIC, mais aussi d'allonger sa liste de partenaires par un accord scellé avec le réseau d'expertise comptable Exco (Mon Entreprise Auto a déjà comme partenaires des entités telles que la Banque Populaire, le réseau de sociétés de caution mutuelle artisanale Socama, la Société de conseils aux affaires de l'automobiles ou SC2A, et MMA).
Des partenariats avec Renault, Solware, Elf et le Cegaa
"Nous allons apporter notre savoir-faire en matière d'aide à la transmission d'entreprises ainsi que de suivi comptable et de gestion", précise Jean-Michel Gau, le président de la commission automobile d'Exco. Des formations seront en outre assurées au sein du CNPA. "Nous avons développé une expertise dans le secteur de l'auto depuis déjà plusieurs années, et nous pouvons déjà nous targuer d'avoir aujourd'hui des partenaires tels que Renault, Solware, Elf et le Conseil européen des groupements des agents automobiles ou Cegaa", poursuit Jean-Michel Gau. Exco intervient donc de façon tout sauf sporadique dans le secteur automobile. Pour preuve, il y a effectué l'an dernier une cinquantaine d'évaluations d'affaires, la tarification de ces évaluations allant de 3000 à 7000€. Et autant dire que le réseau d'expertise comptable ne devrait pas manquer d'activité dans le seul secteur de l'automobile lors les prochaines années.
De nombreux dirigeants âgés de plus de 50 ans
"La moitié des dirigeants de la branche est âgée de plus de 50 ans", souligne Philippe Debouzy, le président de la branche nationale de l'artisanat du CNPA. Toujours plus de professionnels devraient donc aussi se tourner vers le dispositif Mon Entreprise Auto. L'an dernier, il a donné lieu à l'inscription de 208 vendeurs, 132 repreneurs et 67 créateurs. Côté cessions, il en a comptabilisé 30. "Elles ont concerné pour l'essentiel des agents et des artisans", précise Philippe Debouzy. Les candidats à la transmission n'en doivent pas moins respecter certains principes s'ils souhaitent que ce type d'opérations se fasse dans la sérénité et au mieux de leurs intérêts. "Un dossier de transmission a d'autant plus de chances de réussite qu'il a été constitué à l'avance", rappelle Henri Travert, directeur du développement du CIC. En d'autres termes, d'être suivi par les établissements financiers…
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