Les DRH de grands groupes imaginent le monde de demain
Start-up spécialisée dans les ressources humaines, PayFit a conduit une étude, en partenariat avec le groupe RH&M, OasYs et OpinionWay, auprès des 80 entreprises du Next 40 et du CAC 40, complété d’un sondage auprès d’un panel de salariés. Le but ? Connaitre l'impact de la pandémie de coronavirus sur la gestion des talents et imaginer les méthodes de management de demain.
Le télétravail gage de flexibilité
Première conclusion, changer les politiques de télétravail s'avère incontournable pour 90 % des DRH interrogés. Alors que 86 % des salariés du Next 40 y avait déjà recours, dont 79 % en faisait au moins une fois par semaine, les responsables plébiscitent un renforcement de ce mode de travail pour gagner, notamment, en flexibilité.
Autre point important, concernant la rétention des talents, les DRH du panel jugent que l'évolution des carrières, la revalorisation du sens du travail et l'ouverture du capital de l'entreprise constituent désormais les principaux leviers. L'évolution salariale, deuxième item le plus important avant la crise, passe désormais en sixième position.
Appréhender la gestion émotionnelle
Sur le plan du management, une plus grande empathie dans les échanges est tout à la fois espérée et préconisée. Durant le confinement, 63 % des entreprises du Next 40 et du CAC 40 ont accompagné leurs dirigeants dans la gestion émotionnelle des équipes, grâce à des formations internes, des sessions de coaching ou des cellules de crise.
Dernière conclusion de cette enquête, 78 % des DRH qui y ont participé indiquent qu'il devient fondamental de recréer du lien social en entreprise. Plus de trois quart des représentants du Next 40 prévoient de développer des initiatives pour reconnecter les salariés entre eux. Moments en équipe, mentoring ou encore amélioration des politiques RSE sont envisagés pour atteindre ce but.
Un management centré davantage sur l’individu
A mettre en parallèle à cette étude, le sondage complémentaire réalisé auprès de salariés laisse entrevoir deux grandes tendances. Premièrement, si la perception de la qualité d’encadrement n’a pas varié avec le confinement, le rapport au travail a en partie changé. Un quart des salariés juge avoir été mal accompagné et 18 % pas du tout accompagné. Ces derniers ont apprécié le télétravail et veulent un management centré davantage sur l’individu.
Deuxièmement, la très grande majorité des salariés interrogés favorisent un management orienté vers la motivation individuelle plutôt que sur le leadership. Ils estiment que l’épanouissement de chacun devrait être une priorité de la direction de l’entreprise (51 %).
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.