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Les dirigeants de PME-ETI plébiscitent l'Allemagne

Publié le 23 septembre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Pas moins de 70% des dirigeants français de PME-ETI estiment que l'Allemagne représente le modèle économique à suivre, selon le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI. Il s'agit d'une enquête réalisée par l'institut OpinionWay, en partenariat avec le magazine Challenges et la chaîne i>Télé.
Pas moins de 70% des dirigeants français de PME-ETI estiment que l'Allemagne représente le modèle économique à suivre, selon le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI. Il s'agit d'une enquête réalisée par l'institut OpinionWay, en partenariat avec le magazine Challenges et la chaîne i>Télé.

Les dirigeants français de PME-ETI envient leurs homologues allemands ! En effet, d'après le dernier Observatoire Banque Palatine des PME-ETI, ils sont 70% à considérer que l'Allemagne représente le modèle économique à suivre. Et il n'a rien d'étonnant à cela : ils jugent à 88% que les entreprises allemandes sont plus performantes que les entreprises françaises.

Une sortie de crise plus aisée

Les sondés estiment en outre à 76% que les entreprises allemandes ont passé la crise beaucoup plus facilement que leurs pendants situés de ce côté-ci du Rhin, l'Allemagne étant jugée plus intéressante en matière de fiscalité à 73%, en matière de charge salariale à 70% et, enfin, en matière de qualité de l'enseignement à 56%. Les dirigeants français ne sont pas déprimés pour autant, même s'ils souhaiteraient tous qu'il y ait une convergence de la fiscalité en Europe (89% en septembre 2013, contre 85% en avril 2011).

Un  regain de confiance

En septembre, l'indice de  confiance des dirigeants français en leur entreprise a progressé de 8 points, à 69%, leur confiance en l'économie française ayant enregistré de son côté une hausse de 15 points à 27%. Ils sont aujourd'hui 63% a estimé pouvoir tenir leurs objectifs annuels (+5 points par rapport à juin) et 33% à considérer qu'ils généreront de la croissance sur 2013 (+4 points par rapport à juin).

Plus de diminution d'effectifs envisagée que de hausse

La part des entreprises qui envisagent de diminuer leurs effectifs (14%) sur les six prochains mois reste néanmoins plus importante que celle des entités qui pensent à les augmenter (11%). Les dirigeants vont surtout privilégier leur stratégie commerciale (87%), leur processus de production et niveau productivité (77%) et leur réorganisation interne (72%). "Il est encore trop tôt pour parler de reprise réelle car les indicateurs comme l'investissement restent encore atone", souligne Pierre-Yves Dréan, le président du directoire de la Banque Palatine.

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