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Social

La France, mauvais élève de l’emploi et de la main-d’œuvre

Publié le 15 octobre 2013

Par Axel Abadie
2 min de lecture
Selon le nouvel index "Capital Humain", qui établit un classement des pays selon le potentiel de croissance et la réussite économique, l'Hexagone, seulement 21e, pâtit de mauvaises notes sur les facteurs de gestion de l'emploi.
Selon le nouvel index "Capital Humain", qui établit un classement des pays selon le potentiel de croissance et la réussite économique, l'Hexagone, seulement 21e, pâtit de mauvaises notes sur les facteurs de gestion de l'emploi.

Enseignement, santé et bien-être, main-d'œuvre et emploi, environnement favorable : répartis en 4 catégories, 51 facteurs ont été mesurés. Et la France, parmi 122 pays représentant plus de 90% de la population, termine en 21position du nouvel index "Capital Humain", élaboré par le Forum économique mondial et le cabinet Mercer. Leur intention est de mesurer, par ce classement, dans quelle mesure un pays contribue au développement des salariés, d'une part, et favorise le potentiel de croissance et la réussite économique, d'autre part.

Un indice qui doit permettre aux employeurs, selon Pat Milligan, président de région chez Mercer et membre du Forum économique mondial, de "prendre des décisions spécifiques à chaque pays au sujet de leur investissements en talents, qui auront un impact sur la croissance des entreprises et leur succès à long terme". Saadia Zahidi, chef du projet, complète : "L'indice du Capital Humain est un outil pour comprendre la situation des pays aujourd'hui, afin que le gouvernement et les entreprises puissent s'engager dans leur planification d'emploi pour l'avenir."

Gage de compétitivité

Si l'indice doit donc permettre aux entreprises d'établir leur politique de ressources humaines, l'analyse dont il découle permet de faire un état des lieux de la France. L'Hexagone tient ce rang honorable grâce à de bons résultats obtenus en matière de santé et de bien-être (14e/122). L'éducation (22e), l'environnement favorable (24e) et la main-d'œuvre et l'emploi (25e) sont les facteurs les moins bien notés. En dehors du Top 10 (voir ci-dessous), la France est derrière la Belgique (11e), le Japon (15e), les Etats-Unis (16e) ou l'Irlande (20e).

"La position de la France dans ce classement apporte en même temps une incitation à agir et des raisons d'espérer. Si en matière d'éducation nous sommes au 22e rang mondial et 24e en gestion de l'emploi, notre 14e place en matière de santé et de protection sociale apparaît comme gage de compétitivité", analyse Romain Bureau, Senior Partner chez Mercer France. A ceci près que, dans le détail des critères, la France est seulement 52e en termes de capacité à retenir ses talents, et 68e concernant la rémunération liée à la productivité. Nos voisins suisses et allemands, eux, sont dans le Top 10.

Le Top 10 

1-      Suisse

2-      Finlande

3-      Singapour

4-      Pays-Bas

5-      Suède

6-      Allemagne

7-      Norvège

8-      Royaume-Uni

9-      Danemark

10-   Canada

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