Après Macron, Smart fissure aussi les 35 heures
A l'occasion de l'université d'été du Medef, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, avait défrayé la chronique en remettant directement en cause la pertinence économique des 35 heures. Si le Premier ministre a ensuite cherché à apaiser les esprits, force est de constater que les lignes bougent sur ce sujet épineux qui a le don de crisper la politique française depuis des années.
Ainsi, dans l'usine d'Hambach, Smart France va organiser un référendum le 11 septembre prochain pour valider ou non un retour progressif et provisoire aux 39 heures entre 2016 et 2019, en échange d'une hausse des salaires (120€ brut par mois hors nouvelles primes exceptionnelles) et du maintien de l'emploi. En outre, cinquante intérimaires se verraient proposer un CDI entre fin 2015 et 2017.
"Cette consultation émane d'une demande de la part des organisations syndicales qui souhaitent recueillir l'avis des salariés avant de prendre position", a confié à l'AFP Jean-Yves Schmitt, de la communication de Smart France. A priori, trois syndicats (CFTC, CGC et CGT) seraient favorables à la tenue de ce référendum, ce qui ne signifie pas qu'ils sont favorables à la proposition de la direction de Smart, la CFDT s'y opposant pour l'heure.
(avec AFP)
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