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40 000 emplois à saisir dans la filière VI

Publié le 10 juin 2019

Par Romain Baly
2 min de lecture
Dans un contexte de reprise et de renouvellement de la filière du véhicule industriel, plusieurs dizaines de milliers de postes sont à pouvoir chez les constructeurs, équipementiers ou carrossiers.

 

Alors que le syndicat organise, du 19 au 23 novembre 2019 à Lyon, la 15e édition de Solutrans, la Fédération française de carrosserie (FFC) renouvellera à cette occasion son Forum Emploi. Une initiative qui souligne les efforts et les travaux menés par la FFC sur ce sujet en partenariat avec les Chambres de Commerce et d'Industrie, les régions de France, Pôle Emploi et Monster. Autant de partenaires qui soutiennent l'emploi de la filière et assurent la pérennité des entreprises.

 

D'autant que celle-ci ne manque pas d'atouts. Dans un contexte de reprise des ventes de véhicules, les entrées ateliers sur le marché de l'après-vente sont en croissance et les acteurs du véhicule industriel offrent de réelles opportunités de carrière. Constructeurs de poids lourds, d'autocars ou d'autobus, concessionnaires, équipementiers, carrossiers, entreprises de transport, garages spécialisés dans la maintenance de véhicules industriels, au total, près de 40 000 postes sont ainsi à pourvoir.

 

Des rémunérations supérieures à la moyenne

 

Parallèlement à cette évolution favorable du marché de l'emploi, un autre changement majeur s'opère. A contrario des idées reçues, les innovations technologiques apparaissent bien souvent dans les véhicules industriels avant d'être déployées dans les véhicules légers. Comme le note la FFC, "intégrer la filière VI-VU revient à faire carrière dans un secteur à la pointe de l'innovation". Et les sujets d'avenir ne manquent pas : avènement des nouvelles technologies, nouvelles réglementations, place que prendront l'électricité, le gaz, le diesel, l'hydrogène...

 

Choisir la filière du véhicule industriel et urbain, c'est aussi choisir une filière où le risque de chômage s'avère limité. 75% des apprentis de ce secteur trouvent un emploi moins de sept mois après la fin de leur formation. Par ailleurs, pour attirer ou fidéliser la main d'œuvre, les entreprises n'hésitent pas à pratiquer des rémunérations supérieures au prix du marché, "parfois de près de 25 %", à en croire la FFC. Le tout pouvant déboucher sur de longues carrières où les évolutions seront multiples et diverses eu égard à l'évolution et au décloisonnement de la filière.

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