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Zoom : GMAC Banque procède à des réajustements

Publié le 12 septembre 2011

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Thierry Rougeot, directeur général de GMAC Banque - “Nous avons réalisé une première moitié d’exercice honorable. En effet, nous avons réussi à maintenir notre taux de pénétration VN et nous avons enregistré des baisses relativement modestes de nos niveaux de production VN à particuliers.
Thierry Rougeot : “Notre spread de risque n’a cessé de baisser”

Sur la période, nous avons en revanche été plutôt insatisfaits par nos résultats VO. Notre production financière a fortement baissé, sous l’effet d’une hausse significative des apports, mais aussi, sans doute, de l’agressivité commerciale plus importante des banques au niveau du VO. Aussi, nous allons faire en sorte d’être très vigilants en ce qui concerne notre pricing VO d’ici à la fin 2011. Ceci étant dit, nous allons continuer à lancer des offres commerciales à destination des particuliers en VN. Pour preuve : une offre de financement au taux de 1,99 % TAEG est prévue courant septembre dans le réseau Opel et une offre de LOA à 99 euros par mois doit prochainement être déployée dans le réseau Chevrolet pour la Spark.

Côté professionnels, nous allons pour l’essentiel nous attacher à améliorer nos performances, notamment via une révision de nos processus d’acceptation et sans doute une baisse des taux que nous appliquons aux PME, PMI et autres TPE. Elles représentent un axe de développement important pour le groupe et GMAC Banque. Avec toutes ces mesures, nous souhaitons pouvoir afficher sur 2011 un niveau de production à peu de choses près identique à celui de l’exercice 2010 (N.D.L.R. : 163 millions d’euros hors LLD). En 2012, nous aimerions assister à une hausse significative de notre taux de pénétration VN. Nous nous devons d’atteindre le plus rapidement un taux de pénétration de 25 %. Et nous sommes plutôt confiants. Notre groupe se porte bien aux Etats-Unis et il est en passe de faire son introduction en Bourse. Notre spread de risque n’a en outre pas cessé de baisser ces derniers mois. Nous pouvons donc faire face de façon relativement sereine à un éventuel surenchérissement des taux.”

 

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