Vulco relooke ses centres

...pas aux effets de la crise. Sur les six premiers mois de 2009, le réseau enregistre une baisse, en volume de pneumatiques, de - 8 % sur l'activité tourisme et de - 19 % sur la partie industrielle. Une tendance qui a certainement incité Vulco à accélérer la mise en place de son "plan stratégique". Celui-ci passe par une rénovation des centres tourisme et poids lourds "premiers vecteurs de communication pour les adhérents", selon Hervé Dabin, directeur général de Vulco. Deux concepts ont été créés pour améliorer l'accueil de la clientèle et attirer les apporteurs d'affaires.

Pour l'activité tourisme, un nouveau design a été choisi pour les façades, incluant une nouvelle entrée avec mention du propriétaire des lieux, l'adresse du site Internet et une nouvelle signature "Pneus et entretien auto".

Même configuration pour les centres poids lourds qui portent désormais sur leurs façades, la mention "Pneu et service poids lourds". A l'intérieur des deux types de centres, la zone d'accueil client a été rendue plus attrayante via un écran plat, vantant les mérites du réseau et notamment un ordinateur permettant d'accéder à Internet, le Wifi.

Le coût de cette mise aux normes s'élève de 10 000 à 60 000 euros, selon la taille du centre. "Nous vérifions que cet investissement est prévu dans les plans de nos adhérents", assure Stéphane Cerra, responsable réseau. A ce jour, 15 centres ont adopté les nouvelles normes. La direction du réseau espère dépasser la barre des 40 d'ici la fin 2009 et voir tout le réseau équipé en 2011. "C'est un gros challenge, mais c'est très important vis-à-vis des apporteurs d'affaires", souligne Stéphane Cerra.

Drainer de nouveaux clients via les apporteurs d'affaires est un élément stratégique pour le réseau Vulco. La direction vient en effet de doubler son équipe "grands comptes". "Nous avons six professionnels du commerce et de la relation clients. Trois d'entre eux sont responsables de zone au niveau local", indique Stéphane Cerra. Des professionnels qui "coachent" les équipes. Toujours pour attirer les grands comptes, Vulco entend certifier l'ensemble de son réseau SGS (Qualicert). "Dans les appels d'offres, la certification est exigée, souligne Stéphane Cerra, 35 de nos centres le sont aujourd'hui et nous espérons une certification de tout le réseau après 2011."

Un réseau bientôt certifié donc et qui se doit d'être rentable : six animateurs présents sur les sites veillent sur l'activité des adhérents. Et plusieurs outils ont été mis en place pour faciliter : la gestion (comparatif de frais de fonctionnement, baromètre entre les différents réseaux, etc.), la formation (45 modules sont proposés sur la technique, méthodes de vente, management, etc.) et leurs investissements financiers. En effet, Vulco s'est associé avec Finanxia, un courtier en crédit professionnel et financement PME. Il soutient notamment les adhérents dans le changement de signalétique. Un portail d'achat a également été créé : il est accessible depuis l'extranet du site Vulco et référence les distributeurs "les plus agressifs en termes de prix, souligne Hervé Dabin. Ce site sert surtout à acheter les marques qui ne sont pas partenaires de Vulco". Enfin, le réseau a élaboré une nouvelle stratégie de communication : refonte du site Internet, promotions choc ("pneumatique satisfait ou remboursé") et publicités dans les journaux locaux. Fort de l'ensemble des mesures entreprises, le réseau espère attirer 130 centres supplémentaires d'ici fin 2011.

FOCUS Le contrat Vulco En intégrant le réseau Vulco, les adhérents s'engagent sur un contrat de deux ans. Ceux-ci doivent acheter leur part sociale au GIE (Groupement d'Intérêt Economique) qui s'élève à 1 500 euros. Ils devront ensuite s'acquitter d'une redevance annuelle représentant 0,35 % de leur chiffre d'affaires. Toutes les décisions prises dans le réseau sont discutées et validées par ce GIE.