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VO et taux de pénétration VN

Publié le 4 juin 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Cette année, la Diac souhaite surtout augmenter sa volumétrie de dossiers VO et afficher le même taux de pénétration VN qu’en 2012 (36,9 %).
Philippe Buros, directeur commercial de RCI Banque et directeur général commerce de la Diac.

La Diac ne se fait pas trop d’illusions quant à l’évolution de son activité sur 2013. Cette année, la captive du groupe Renault désire pour l’essentiel enregistrer une hausse de sa volumétrie de dossiers VO (de 3 000 à 5 000 contrats supplémentaires) et maintenir son taux de pénétration VN (36,9 % en 2012, avec un taux de l’ordre de 40 % du côté de Renault et un taux d’environ 32 % du côté de Nissan). “Nous ne serions pas mécontents si notre production financière ne pouvait reculer que de 2 % à 3 % dans un marché en retrait de 5 %”, souligne Philippe Buros, directeur commercial de RCI Banque et directeur général commerce de la Diac. Il risque bien sûr d’en être autrement, d’autant que la reprise du marché automobile ne se fait toujours pas sentir au vu des seules performances affichées par la Diac sur le 1er trimestre 2013.

Beaucoup mieux avec Nissan

Sur la période, si la financière a fait mieux que l’an dernier du côté de Nissan avec une production de 76 millions d’euros (+ 5 millions d’euros), elle a aussi fait moins bien du côté de Renault avec une production de 735 millions d’euros (- 50 millions d’euros). “La reprise ne se fait toujours pas sentir même si les prises de commandes s’améliorent depuis quelques semaines grâce notamment au Captur”, explique Philippe Buros. Et les particuliers ne sont pas les seuls responsables de cette situation ! “Les professionnels ont contribué pour deux tiers à notre manque à gagner sur le 1er trimestre 2013”, poursuit le responsable. Tout n’est pas noir pour autant en ce début d’année.

Forte hausse en VO

La Diac a en effet continué de progresser en VO, enregistrant dans ce domaine une hausse de chiffre d’affaires de 20 %. “Notre tarification est bonne et notre activité de financement de véhicules occasion auprès des particuliers ne cesse de s’améliorer”, note Philippe Buros. Les produits locatifs séduisent par ailleurs un public toujours plus nombreux – y compris chez Dacia – et les financements des batteries pour VE sont loin d’être ridicules en ce début 2013. “Nous en avons financé 1 666 au 1er trimestre pour en totaliser à ce jour un peu plus de 6 100”, précise Philippe Buros.
 

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