Vincent Salimon, directeur des ventes de BMW
VINCENT SALIMON. Nous avons commercialisé auprès de ce segment de marché un peu plus de 15 000 véhicules, ce qui représente une part de marché d'un peu plus de 4 % dans l'Hexagone. Les sociétés à proprement parler nous ont commandé 10 000 véhicules et les loueurs longue durée 5 000, soit des progressions respectives d'environ 15 % et 70 % par rapport à 2007. Les ventes auprès des loueurs courte durée ont, quant à elles, légèrement diminué, ces ventes étant directement réalisées via nos distributeurs et intégralement effectuées via des contrats en buy-backs. Nous avons donc au final plutôt cartonné en 2008, nos meilleures ventes auprès des sociétés ayant été effectuées avec nos BMW 118d, 318d et 520d.
JA. Comment expliquez-vous ces bons résultats ?
VS. Ils s'expliquent par une multitude de paramètres, la marque ayant beaucoup plus investi le segment des professionnels ces dernières années. Nous disposons désormais de vendeurs spécialisés et de concessions labellisées "BMW Solutions Entreprises", une centaine de points de vente bénéficiant aujourd'hui de ce label dans l'Hexagone. En outre, nous commercialisons des véhicules toujours plus respectueux de l'environnement, ces efforts étant bien sûr matérialisés par notre célèbre programme Efficient Dynamics. Nous proposons ainsi une BMW 118d de 143 ch émettant seulement 119 g de CO2/km, soit un bonus écologique de 700 euros et une TVS de 476 euros. Enfin, nos valeurs résiduelles restent fortes. Résultat : nous intégrons de plus en plus la car-policy des entreprises, notre gamme étant neutre ou affichant un bonus ou un faible malus (moins de 200 euros) à plus de 60 %.
JA. En sera-t-il de même en 2009 ?
VS. En tout cas nous l'espérons. Nous venons de lancer une BMW 116d affichant une puissance de 115 ch et émettant 118 g de CO2. Nous gardons néanmoins les pieds sur terre. Cette année, nous souhaitons d'abord et avant tout consolider nos positions auprès des entreprises. Bref, nous souhaitons surtout que notre part de marché auprès des professionnels se maintienne aux alentours de 4 % dans l'Hexagone. Et ce, sans modifier notre stratégie tant à l'égard des loueurs longue durée que des loueurs courte durée : les premiers effectuent des achats dits à risque et les seconds des achats via des contrats en buy-backs, ces derniers, traités directement par nos distributeurs, nous permettant d'avoir de la visibilité.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.