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Vers un répertoire des véhicules assurés ?

Publié le 1 octobre 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
C'est ce que préconisent l'Institut national de la consommation et le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO). Ces deux entités ont présenté leurs dernières études qualitatives et quantitatives sur la non-assurance lors du Mondial de l'Automobile. Et elles sont tout sauf rassurantes !
C'est ce que préconisent l'Institut national de la consommation et le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO). Ces deux entités ont présenté leurs dernières études qualitatives et quantitatives sur la non-assurance lors du Mondial de l'Automobile. Et elles sont tout sauf rassurantes !

L'absence d'assurance reste un phénomène récurrent en France. Pire : il est en hausse sur le territoire. En effet, alors que, d'après la Sécurité routière, les accidents corporels ont baissé de 13,5 % entre les périodes 2006/2008 et 2009/2011, la baisse n'a été que de 5,5 % du côté du Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO).

L'activité globale de cet organisme chargé d'indemniser les victimes d'accidents de la circulation dans les cas où l'auteur est non assuré, non solvable ou non identifié ne s'est en outre pas franchement contractée entre 2010 et 2011. "Nous n'avons pas enregistré de baisse de dossiers", confirme François Werner, le directeur général du FGAO.

L'organisme en a comptabilisé très précisément 25 868, 22 932 dossiers étant à mettre à l'actif des conducteurs non assurés et 2 936 à celui de conducteurs ayant souscrit un contrat, mais qui se sont retrouvés sans garantie pour différentes raisons (le non-paiement de la prime d'assurance, par exemple)*. Au final, la non-assurance automobile concernerait toujours entre 1 % et 2 % des conducteurs, soit entre 370 000 et 740 000 véhicules. Les choses pourraient néanmoins évoluer.

Une campagne d'information

Le FGAO a en effet décidé de lancer une campagne d'information avec le soutien de l'Institut national de la consommation (INC). Des spots télévisés vont être diffusés sur de grandes chaînes de télévision afin d'informer les conducteurs sur les dangers de la non-assurance. "Une étude qualitative effectuée par nos soins révèle qu'il y a parmi les non-assurés surtout des rebelles, des jeunes conducteurs insouciants et des automobilistes qui ont basculé dans la non-assurance suite à des arbitrages financiers", indique Jean-Pierre Loisel, directeur de projets à l'INC.

Ce dernier estime aussi que les choses pourraient évoluer favorablement, d'une part si les assureurs étaient plus nombreux à proposer des assurances low cost et, d'autre part, s'il y avait un répertoire des véhicules assurés en France. Des préconisations que suggère également le FGAO. "Ne pas s'assurer, c'est prendre le risque de devoir payer une amende de plusieurs milliers euros, de se voir confisquer son permis de conduire pendant plusieurs années et, surtout, de devoir verser des indemnités à vie aux victimes", rappelle François Werner.

*Tous ces dossiers ont représenté pour la collectivité des assurés un coût de 77,6 millions d'euros.

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