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"Une moitié d’exercice pas catastrophique"

Publié le 12 septembre 2012

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Philippe Buros, directeur général commerce de la Diac - Malgré une baisse de production d’un peu plus de 13 % hors LLD (- 8 % LLD incluse), la captive ne considère pas que cette période ait été catastrophique. Elle a aussi enregistré une hausse de son taux de pénétration VN.
Philippe Buros, directeur général commerce de la Diac - Malgré une baisse de production d’un peu plus de 13 % hors LLD (- 8 % LLD incluse), la captive ne considère pas que cette période ait été catastrophique. Elle a aussi enregistré une hausse de son taux de pénétration VN.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Avez-vous été déçu par les performances de la Diac sur le 1er semestre 2012 ?
PHILIPPE BUROS.
Nous ne pouvons bien sûr nous satisfaire d’un recul de production, surtout que nous tablions au départ plutôt sur un retrait d’environ 10 % hors LLD. Cela dit, la première partie de l’année n’a pas non plus été catastrophique. Nous avons affiché de bons résultats financiers, nous avons continué à comptabiliser de belles performances avec nos produits périphériques et nous avons enregistré une hausse significative de notre taux de pénétration VN. Il a gagné 0,6 point, à 34,8 %, avec un taux de 37,8 % pour Renault et Dacia, et un taux de 28,4 % pour Nissan. Il convient en outre de signaler que les périodes électorales ne sont jamais très bonnes pour les affaires et que tous les marchés ne se sont pas comportés de la même manière sur la première moitié de 2012. Pour preuve : notre production auprès des entreprises a légèrement augmenté alors que celle auprès de particuliers a reculé de 17 %.

JA. Quelles sont depuis les grandes tendances et quelles sont vos priorités sur 2012 ?
PB.
La plus grande tendance à laquelle nous assistons est le durcissement du marché des professionnels. Les commandes des entreprises ont tendance à se tasser depuis un ou deux mois, les résultats trimestriels de nombre d’entre elles ne correspondant sans doute pas à leurs attentes. En ce qui concerne nos priorités, nous souhaitons pour l’essentiel maintenir notre taux de pénétration VN et rester sur un même niveau de production en VO. Nous aimerions ainsi pouvoir afficher une production globale en retrait de seulement 5 % sur 2012. Ce serait donc une amélioration par rapport à la première partie de l’année. Sur cette période, elle s’est en effet contractée de 8 % (N.D.L.R. : - 13,2 % hors LLD). Et nous restons relativement optimistes. Nous avons affiché un bon niveau de production en juillet et le mois d’août devrait être de la même veine que celui de 2011. Nous avons par ailleurs prévu de lancer des offres de financement à taux concurrentiels lors du Mondial de l’Automobile. Renault va y présenter la Clio IV et la Zoé.

JA. Justement, que vous inspire le nouveau barème des bonus écologiques ?
PB.
S’il ne fait pas démarrer le marché du véhicule électrique, c’est vraiment à en perdre son latin ! Il représente en effet un atout supplémentaire pour tous les acteurs du monde du VE, même si ce marché est encore naissant et ne va véritablement démarrer qu’avec le lancement de la Zoé. Je ne considère pas pour autant que la relance du marché automobile ne doive reposer que sur les bonus écologiques. D’autres paramètres nécessitent d’être pris en compte du côté des constructeurs. Il faut en outre faire cas du contexte économique général, la confiance des consommateurs étant essentielle.
 

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