"Une forte hausse d’activité auprès de nos partenaires constructeurs"

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Sur quels arguments vous appuyez-vous pour vous imposer auprès d’un maximum de distributeurs ?
JEAN-JACQUES WEITER. Nous mettons en exergue toutes nos offres différenciantes. Parmi elles, il y a notamment nos offres de financement de stocks, nos différents produits assuranciels proposés sous la gamme “Idéal”, notre outil de captation de clients en phase d’achat sur le Web dénommé “Leadback” et, depuis très peu de temps, nos offres de LOA Atout Tranquillité et Atout Maintenance. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une grande partie de ces produits a déjà rencontré son public.

JA. C’est-à-dire ?
JJW. Nos produits assuranciels affichent des taux de pénétration en hausse depuis maintenant trois ans et 150 dossiers ont déjà été acceptés avec l’offre Atout Tranquillité (N.D.L.R. : Atout Tranquillité est une offre qui permet de bénéficier d’une garantie panne mécanique, d’une assistance et du remboursement du premier loyer ainsi que du solde de son contrat en cas de vol ou de destruction de son véhicule). Les distributeurs sont donc conscients qu’il est possible de proposer des prestations valorisantes tout en étant convenablement rémunérés. Mais cela ne va pas nous empêcher d’innover. Notre service marketing travaille constamment à faire évoluer notre gamme de produits assuranciels. Aussi, il est plus que probable que des changements aient lieu dans cette gamme courant 2013.

JA. Et où en est votre activité auprès de vos partenaires constructeurs ?
JJW. Elle ne cesse de progresser (N.D.L.R. : CGI travaille notamment pour Hyundai, Subaru, SsangYong, Volvo, Maserati, Bugatti, Bentley et Kia). Pour preuve : au cumul à fin octobre, notre volumétrie de dossiers VN avec toutes ces marques a progressé de 64 %. Nos partenaires constructeurs ont ainsi contribué à hauteur de 26 % à notre volume global de dossiers VN, soit 3 points de plus qu’en 2011. Ces partenariats nous permettent de concevoir des opérations promotionnelles intéressantes et de lancer des offres attractives, à l’instar d’une prestation d’entretien lancée récemment chez Kia, accessible moyennant seulement un euro.

JA. CGI va-t-il pour autant réaliser un bon exercice 2012 ?
JJW. Cela devrait être le cas. Au cumul à fin octobre, notre production financière a enregistré une croissance de 6,9 %, à 828,3 millions d’euros (N.D.L.R. : la financière devrait donc voir cette production atteindre le milliard d’euros sur l’ensemble de l’exercice). Notre production en volume a enregistré pour sa part une hausse de 8,5 %. Et nous avons fait mieux que le marché aussi bien en VN qu’en VO. A fin octobre, notre production en volume a progressé de 17,3 % en VN sur un marché en repli de 13,2 % (N.D.L.R. : CGI a enregistré des croissances de 25 % en juillet, de 22,1 % en août, de 27,4 % en septembre et de 34,7 % en octobre).

JA. Et qu’en a-t-il été du côté du VO ?
JJW. Pour ce qui est du VO, et sur un marché totalement “flat”, nous avons comptabilisé une croissance de 4,3 %, avec une hausse de 13,5 % en juillet, de 3,9 % en août, un repli de 9 % en septembre et une hausse de 6,4 % en octobre. Au final, à fin octobre, nous n’avons eu à déplorer un recul de production en volume qu’auprès des seules grandes marques généralistes.

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ZOOM - Crédit en ligne : toujours des mauvais élèves en Europe

La Commission européenne vient de faire le point sur les sites européens proposant du crédit à la consommation en ligne et ayant fait l’objet d’un contrôle dit “balayage” il y a un an (565 sites issus des 27 Etats membres de l’Union européenne ainsi que de la Norvège et de l’Islande ont été “balayés” en septembre 2011). Résultat : il y a encore de nombreux sites qui ne sont pas totalement conformes à directive européenne sur le crédit à la consommation (elle énumère entre autres les informations qui doivent figurer sur les publicités et les offres et prévoit un délai de rétraction sans pénalité de 14 jours). Ainsi, si le pourcentage des sites contrôlés et conformes à la législation est de 100 % en France, il n’est que de 40 % au Danemark, 44 % au Royaume-Uni, 48 % en Norvège et 53 % en Hongrie. Il est de 58 % en Espagne, de 73 % en Allemagne, de 85 % aux Pays-Bas et de 100 % en Italie.