Une directive européenne pour soutenir les carburants de substitution
Réduire de 60% les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050. Voilà l'objectif dans lequel s'est placé le Parlement européen, en validant, mardi 26 novembre, un projet législatif qui étend les réseaux de carburants de substitution. "La proposition de directive contraindrait les Etat membres à fixer des objectifs en ce qui concerne la construction, d'ici 2020, de réseaux publics de points de recharge pour les véhicules électriques et de points de ravitaillement pour d'autres carburants de substitution, comme l'hydrogène, le gaz naturel liquéfié (GNL) et le gaz naturel comprimé (GNC)", indique la commission des transports. Pour la France, le seuil minimal de points de recharge VE accessibles au public est fixé à 55.
En plus de soutenir l'utilisation de carburants alternatifs, ces nouveaux projets devront prévoir "la fourniture d'électricité 'verte' pour les véhicules électriques, et inclure des objectifs afin de réduire la congestion urbaine et de déployer les services de transports publics électrifiés". Le financement pourrait venir, en partie, de programmes européens, tels qu'Horizon 2020 ou le Mécanisme pour l'interconnexion en Europe. Les députés ont cependant affirmé que "le secteur privé devrait jouer un rôle important dans ces développements, même si les Etats membres devraient fournir des incitations fiscales". Le rapporteur Carlo Fidanza sera chargé de débuter les négociations avec le Conseil européen, afin de conclure un accord final au printemps 2014.
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