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Suzuki France plébiscite la LOA ballon de Cetelem

Publié le 5 septembre 2008

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Les dossiers de financement chez ce constructeur reposent pour près d'un tiers sur l'offre de LOA ballon du groupe Cetelem Automobile "Switch & Go". Une gamme complète de produits financiers commercialisée sous la marque Suzuki Finance. Suzuki...
Les dossiers de financement chez ce constructeur reposent pour près d'un tiers sur l'offre de LOA ballon du groupe Cetelem Automobile "Switch & Go". Une gamme complète de produits financiers commercialisée sous la marque Suzuki Finance. Suzuki...

...France est loin de représenter un petit partenaire pour Cetelem Automobile. En effet, les montants financés au sein de ce réseau participent à la production totale du spécialiste du crédit à la consommation à hauteur de 6 % (hors LLD). "Le réseau de concessionnaires Suzuki maîtrise très bien notre offre de LOA ballon "Switch & Go", précise Bruno Lacan, le responsable des partenariats auto chez Cetelem Automobile. A la fin juin, 28 % des financements à client final étaient opérés avec ce produit chez Suzuki France." Les autres dossiers ? Ils reposaient sur du crédit classique, du crédit-bail et de la LOA, Cetelem Automobile élaborant aussi des offres exclusives pour le compte de Suzuki France. "Nous avons lancé récemment une offre de 24 mois sur le Grand Vitara où les clients pouvaient bénéficier d'un TEG de 2,95 %", illustre Bruno Lacan, le taux de recours à crédit de l'organisme de financement chez Suzuki France dépassant aujourd'hui les 20 %. En début d'année, une offre dotée de conditions tarifaires spéciales a également été mise en place à destination des professions libérales de santé.

Cetelem Automobile finance aussi les stocks VN

Le partenariat de Cetelem Automobile avec le constructeur japonais ne se limite pourtant pas aux seuls financements à client final. En effet, depuis 2007, Cetelem Automobile finance aussi les stocks VN des concessionnaires Suzuki.
En revanche, cet organisme ne travaille plus officiellement avec Daihatsu, Cetelem Automobile conservant néanmoins quelques liens étroits avec une trentaine de concessionnaires de cette autre marque japonaise dans l'Hexagone. "Le groupe Frey a fait un autre choix pour ses marques Daihatsu, Subaru, Hyundai et SsangYong", indique simplement Bruno Lacan.

Un partenariat privilégié avec Isuzu

En mars dernier, Cetelem Automobile a aussi conclu un partenariat privilégié avec Isuzu. "Il fonctionne comme celui que nous avons établi avec Suzuki sauf que nous n'intervenons pas dans le financement des stocks de véhicules", conclut le responsable des partenariats auto chez Cetelem Automobile.

Photo : Bruno Lacan, responsable des partenariats auto chez Cetelem Automobile.

QUESTIONS À

Luc Malnoury Directeur technique de Suzuki.

  • Journal de l'Automobile. Comment faites-vous face à la concurrence de plus en plus dure des indépendants ?
    Luc Malnoury. Il faut déjà que nous la quantifions. Il nous est aujourd'hui indispensable de disposer d'un outil nous permettant de suivre les performances du réseau en après-vente. Nous y travaillons, mais c'est vrai que nous avons un peu de retard.
    A côté de cela, nous mettons en place, début septembre, une offre de forfaits pour nos prestations d'entretien courant. C'était l'un de mes premiers chantiers en arrivant chez Suzuki, il y a un an, et je pense qu'il est logique pour un client de savoir quel prix il va payer avant l'opération. Dans ce domaine, la concurrence a une sacrée avance. En effet, le gros avantage des centres auto sur nous, c'est l'unification de leur politique tarifaire au plan national, ce que nous ne pouvons pas faire, car les taux horaires de nos concessionnaires sont trop différents d'une zone à l'autre. Ce qui est paradoxal, c'est qu'une récente enquête du magazine Que Choisir a démontré que Suzuki était la marque au coût d'entretien le moins onéreux en France, avec 195 e par an.

  • JA. Comment espérez-vous faire progresser la satisfaction client, un de vos problèmes importants ?
    LM. En effet, nous avions beaucoup de travail de ce côté. Nous essayons de traiter les problèmes au cas par cas. Mais d'une manière plus globale, il faut aussi recadrer la vision de Suzuki qu'ont nos partenaires. Ils ont trop souvent délaissé l'après-vente sous prétexte que les voitures sont plutôt fiables, mais aujourd'hui, plus personne ne peut négliger la manne représentée par l'entretien courant. Aussi, nous avons mis en place, en avril dernier, un service qualité après-vente. Son travail consiste à auditer l'ensemble du réseau. Ce programme, le "Chemin de la qualité", a été monté à 100 % par Suzuki France, et se veut résolument orienté terrain. La visite d'un atelier dure entre 3 et 6 heures, et le responsable qualité vérifie tout, du nombre de places de parking jusqu'à la remise des clés au client après opération de maintenance.
  • JA. Comment fonctionnent vos approvisionnements en pièces détachées ?
    LM. Les productions de pièces arrivent sur le magasin allemand, dont nous dépendons, à partir du Japon, de Hongrie pour les composants diesel, et d'Inde. Notre taux de service arrive à 97 ou 98 % sur le territoire, nous en sommes très satisfaits. Nous livrons le réseau le lendemain de la commande avant 10 h, partout en France. Et pour les pièces non disponibles, les demandes sont transférées dans les autres entrepôts européens.
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