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Résistance des financements affectés et de la LOA

Publié le 2 avril 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
D'après une étude de l'Association française des Sociétés financières (ASF), leur part dans la production globale de crédits à la consommation est passée de 36 % en 2010 à 35 % en 2011. Celle des prêts personnels a progressé de 3 points, à 30 %, profitant de la chute des crédits renouvelables et provoquée par la mise en place de la loi Lagarde.
D'après une étude de l'Association française des Sociétés financières (ASF), leur part dans la production globale de crédits à la consommation est passée de 36 % en 2010 à 35 % en 2011. Celle des prêts personnels a progressé de 3 points, à 30 %, profitant de la chute des crédits renouvelables et provoquée par la mise en place de la loi Lagarde.

La loi Lagarde entrée en vigueur à la mi-2011 a modifié la structure du crédit à la consommation en France. En effet, d'après une étude de l'ASF, alors que la part des crédits renouvelables dans la production globale de crédits à la consommation était de 37 % en 2010, elle n'était plus que de 35 % en 2011. A l'inverse, celle des prêts personnels a gagné 3 points, à 30 %, et celle des financements affectés et de la LOA s'est stabilisée, passant de 36 % en 2010 à 35 % en 2011.

"Le nombre d'ouvertures de comptes de crédits renouvelables a baissé de
12 % en 2011
", précise Nicolas Pécourt, directeur prospective et communication de Crédit Agricole Consumer Finance. Ces ouvertures se sont contractées de 5,3 % au premier semestre et de 17,8 % au deuxième. Les baisses ont été de 7,3 % pour les comptes affichant un montant d'autorisation inférieur ou égal à 3 000 euros et de 25,8 % pour ceux autorisant des activations supérieures à 3 000 euros. Il y a eu au global
600 000 ouvertures de comptes de crédits renouvelables en moins sur 2011. Les taux pratiqués sur les crédits renouvelables ouverts ont continué de se rapprocher de ceux des prêts personnels.

"Il n'y aura plus que trois taux d'usure, quel que soit le produit, en avril 2013", rappelle François Langlois, directeur des relations institutionnelles de BNP Paribas Personal Finance. D'ici là, certains établissements financiers devraient pourtant avoir à relever quelques défis. Ceux qui n'ont pas accès à la collecte de dépôts pourraient en effet connaître des difficultés de refinancement avec la mise en place de la réforme prudentielle dite Bâle 3. "Cette réglementation peut aboutir à un crédit crunch", prévient Eric Spielrein, secrétaire général de RCI Banque.

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