Repli de la LOA et nouvelle baisse des effectifs
Le début d'année n'a pas franchement été favorable aux financements de VN en LOA. En effet, ils se sont contractés de 4,2% au mois de janvier. Ils ont en effet vu leur production passer de 177 millions d'euros en janvier 2013 à 170 millions d'euros en janvier 2014. La part des financements de VN en crédit classique est passée dans le même temps de 253 millions d'euros à 257 millions d'euros, soit une hausse de 1,8%.
Un recul de 0,7% en VN et une hausse de 10,3% en VO
Mais cette hausse n'a pas suffi à compenser le fort recul de la production en LOA. Les financements de voitures neuves réalisés via du crédit classique ou de la LOA ont baissé au final de 0,7% (430 millions d'euros en janvier 2013 et 427 millions d'euros en janvier 2014). Les financements de VO en crédit classique se sont eux très bien comportés sur le début 2014, ils ont progressé de 10,3% avec une production de 234 millions d'euros en janvier (212 millions en janvier 2013).
Cadre réglementaire et loi Lagarde
Le secteur du crédit à la consommation français n'en devrait pas moins voir ses effectifs encore baisser sur 2013 et 2014. L'ASF estime que le secteur devrait encore enregistrer des pertes d'emplois en raison d'une nécessaire adaptation à son nouveau cadre réglementaire, mais aussi aux effets encore à venir avec la loi Lagarde.
2000 pertes d'emplois entre 2007 et 2012
"Entre 2007 et 2012, 2000 emplois ont été perdus dans le secteur du crédit à la consommation en France, et cela devrait se poursuivre sur 2013 et peut-être 2014", indique Philippe Dumont, le président de l'ASF. Le marché français du crédit à la consommation est passé de 45 milliards d'euros en 2007 à 35 milliards d'euros en 2013. Sur ce dernier exercice, il s'est contracté de 1,2%.
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