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RCI Banque fait de la résistance

Publié le 21 août 2012

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Malgré un fort recul du marché automobile européen au 1er semestre, la captive financière de l'Alliance Renault-Nissan a réussi à maintenir sur la période des niveaux de production quasiment identiques à ceux de 2011.
Dominique Thormann, P-dg de RCI Banque.

Les six premiers mois de l'année n'ont pas été catastrophiques pour RCI Banque. La captive financière de l'Alliance Renault-Nissan a réalisé à peu de choses près les mêmes performances commerciales que sur la même période de 2011 : elle a comptabilisé 509 877 nouveaux dossiers de financement et a réalisé une nouvelle production financière de 5,6 milliards d'euros (pour 520 359 dossiers et 5,5 milliards d'euros de production financière au 1er semestre 2011). Son taux de pénétration a progressé de 0,7 point, à 34,3 %, avec une moyenne de 32,6 % sur le Vieux Continent et de 39 % hors Europe.

Bref, la financière a largement profité de son internationalisation au 1er semestre. Pour preuve : alors que les pays hors Europe ont participé l'an dernier à hauteur de 19 % à ses nouveaux dossiers de financement, ils y ont contribué pour 26 % en 2012. Et cette tendance à l'internationalisation devrait se poursuivre.

Internationalisation, services et VO

RCI Banque a non seulement prévu de développer son activité en Turquie au second semestre, mais elle a aussi programmé la mise en place d'un partenariat stratégique en Russie courant 2013. "Ces résultats s'expliquent également par le développement des services et de l'activité de financement des VO", souligne la financière, à propos de ses performances commerciales du 1er semestre. Le nombre de ses contrats de service a progressé de 16,5 % sur la période et le volume de ses nouveaux dossiers de financement de VO de 7,6 % (86 180 nouveaux dossiers de financements). Il y a au final peu de chances que les performances commerciales de la financière soient complétement "chamboulées" sur la deuxième partie de l'année.

Résultat, coût du risque et refinancement

Et ses performances financières devraient à peu de choses près s'aligner sur celles enregistrées durant les six premiers mois de l'année. RCI Banque a affiché sur la période un résultat avant impôts de 403 millions d'euros, en recul de 3,3 % par rapport à 2011. "Cet écart s'explique essentiellement par l'évolution du coût du risque", précise RCI Banque. Celui-ci s'est situé à 0,44 % des encours à fin juin 2012 alors qu'il était de 0,14 % en 2011. Un taux qui était exceptionnellement bas, considère la captive.

A noter également qu'au 1er semestre, la financière s'est refinancée à hauteur de 3 milliards d'euros au-delà d'un an, soit 55 % de ses besoins de l'année. Elle a en outre réussi à diversifier ses sources de refinancement. Zesto, son livret d'épargne, devrait afficher un encours de collecte de 750 millions d'euros à la fin de l'année. C'est 250 millions de plus que ce qui était prévu en février 2012. "RCI Banque a également franchi une nouvelle étape dans la diversification de son refinancement", se réjouit Dominique Thormann, le P-dg de RCI Banque.

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