Quand la Fipec fédère

...œuvres ne se comprennent que si on a vu le flash-back initial. La table ronde organisée par la Fipec durant Equip'Auto mérite un retour en arrière : au moment du chantier des transferts à la technologie hydrodiluable, le groupement Carrosserie de la fédération avait mis sur pied une vaste campagne d'information à destination des carrossiers et des distributeurs, assumant quasiment seul un rôle qui pu - dû - être partagé avec d'autres organismes professionnels. Depuis, la Fipec reste très active et s'affirme comme une puissance fédératrice de la filière, à l'heure où certains syndicats souffrent… Une donnée politique à prendre en compte pour les années à venir et dont la table ronde est une parfaite illustration.

Bientôt Reach !

Au cours de cette table ronde, Jean Papachryssanthou, président du groupement Carrosserie Peinture de la Fipec a insisté sur l'évolution du rôle des fabricants de peinture : "Notre mission de conseil, technique bien sûr, mais aussi législatif et économique, est de plus en plus importante et nous sommes donc interdépendants des distributeurs qui s'imposent comme une indispensable courroie de distribution". Avant d'ajouter que la nouvelle législation Reach sera bientôt au centre de toutes les préoccupations. Michel Vilatte, président de la Feda, a d'ailleurs souligné l'importance de la peinture pour les distributeurs : "Un point de vente sur deux de nos adhérents ont une activité de préparation et de vente de peinture".

Carrossiers en mal de reconnaissance

De son côté, Guy Martin, président de la FFC, a mis en avant le caractère incontournable des carrossiers, avec un bémol : "Il y aura toujours des carrossiers, seulement, on ne sait pas à quelle sauce ils seront mangés ! De gros efforts restent à faire pour qu'ils parviennent à faire reconnaître leurs performances et leur valeur ajoutée". Représentant le point de vue du client final, Eric Devos, directeur du Gipa France, en convient : "Les carrossiers n'ont pas une bonne image, notamment par manque de transparence de leurs prestations. Ils devraient faire preuve de plus de pédagogie à plusieurs niveaux : techniques de réparation, apport environnemental, offre de services, délais et tarifs". Quatre avis qui rappellent aussi que la réparation-collision est l'une des filières les plus complexes de l'automobile, mais bel et bien une filière, ce que la Fipec entend promouvoir auprès des autres organismes professionnels.