Plusieurs nouvelles signatures en 2014
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Comment l’activité d’Europ Assistance a-t-elle évolué l’an dernier en France ?
THIERRY DEPOIS. Tous pôles d’activité confondus, elle s’est contractée d’environ 5 %. Mais cela est normal dans la mesure où nous avons réduit notre activité d’assurance voyage en agences. Notre activité dépend par ailleurs encore beaucoup du secteur de l’automobile, un secteur qui a plutôt souffert en 2013. Rien d’étonnant, donc, si les recettes de notre seul pôle automobile ont baissé l’an dernier d’environ 7 % et notre volumétrie de dossiers auto d’environ 6 %, avec quelque 510 000 dossiers comptabilisés (N.D.L.R. : 200 000 de ces dossiers sont à mettre à l’actif d’Icare, la filiale d’Europ Assistance). Nous avons assisté sur la période à la fois à un recul des ventes de véhicules neufs et à des évolutions sensibles dans les contrats d’assurances. Nombre d’assurés ont décidé de passer d’une couverture tous risques à une couverture au tiers.
JA. Malgré ce contexte, y a-t-il eu de nouvelles signatures ?
TD. Pour le moins ! L’an dernier, nous avons signé à la fois avec ALD Automotive, Toyota Assurances, Serac Courtage et Volkswagen Group Fleet Solutions. Nous sommes par ailleurs toujours l’assisteur de Nissan, de Honda, de Hyundai, de SsangYong, de Ferrari, de Maserati et de l’ensemble des marques qui composent le groupe Fiat (N.D.L.R. : l’assisteur n’a eu à déplorer l’an dernier que la perte de Ligier). Pour ce qui est des organismes de financements et des loueurs, nous avons comme partenaires des entités telles que Volkswagen Bank, FGA Capital, GE Money Bank, Financo, CGI, FAL Fleet Services, GE Capital Fleet Services, Avis et Ada. Bref, nous restons plus que jamais très impliqués dans le secteur de l’automobile. Et nous avons aussi des ambitions à l’international ! Pour preuve : nous avons récemment pris le contrôle de la société brésilienne spécialiste de la télématique embarquée, CEABS. Nous estimons plus que jamais que la collecte et le traitement des informations vont jouer un rôle important dans le secteur de l’assistance. Certains pays sont en outre déjà très réceptifs à des solutions type Pay as you drive ou Pay how you drive.
JA. Et quels vont être vos priorités et objectifs sur 2014 ?
TD. Nous souhaitons étoffer notre portefeuille d’apporteurs d’affaires, continuer à nous investir dans la télématique embarquée et enrichir notre offre de services, en mettant par exemple à disposition du monde de l’automobile nos services de conciergerie. Il est en outre probable que nous continuions à améliorer notre taux de missionnements automatisés et notre taux de dépannage sur place (N.D.L.R. : le taux de dépannage sur place d’Europ Assistance est d’environ 46 %). A ce titre, la profession réfléchit à la mise en place d’un système commun de missionnements automatisés, l’objectif étant bien sûr que les dépanneurs puissent travailler pour plusieurs assisteurs avec un seul système.
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