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“Plusieurs motifs de satisfaction”

Publié le 9 septembre 2013

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Sur la première partie de l’année, la Diac a enregistré un bond de son activité VO, et progressé auprès des particuliers tout en voyant son coût du risque se stabiliser à 0,42 %. La financière table ainsi sur un recul contenu, de 2 % à 3 %, de sa production financière totale sur l’exercice.
Philippe Buros, directeur commercial de RCI Banque et directeur général commerce de la Diac.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quel bilan tirez-vous du 1er semestre 2013 ?
PHILIPPE BUROS.
Un bilan non satisfaisant dans la mesure où notre production financière a reculé. Elle n’a pas été catastrophique pour autant. Notre production financière globale a fléchi de 4,9 % sur un marché en retrait de 11 % (N.D.L.R. : le recul de 4,9 % inclut la LLD). Sur la période, nous avons en outre eu plusieurs motifs de satisfaction. Notre production financière auprès des particuliers a par exemple augmenté de 3,1 %, à 967,3 millions d’euros (N.D.L.R. : 938,2 millions d’euros au 1er semestre 2012). Notre activité VO a pour sa part été plutôt très dynamique sur les six premiers mois de l’année et notre coût du risque n’a quasiment pas bougé entre le 1er semestre 2012 et le 1er semestre 2013. Il est passé de 0,41 % à 0,42 %.

JA. Les professionnels n’ont-ils pas représenté votre principal motif d’insatisfaction sur la période ?
PB.
Oui, mais cela s’explique en grande partie par le fait que beaucoup moins de véhicules ont été vendus aux spécialistes de la LCD. Notre contre-performance sur la période auprès des professionnels est donc relativement normale (N.D.L.R. : sur les six premiers mois de l’année, la production financière de la captive auprès des professionnels a baissé de 12,8 %, à 819,9 millions d’euros, avec une volumétrie de dossiers en retrait de 14,8 % avec 61 570 dossiers comptabilisés entre le 1er janvier et le 30 juin 2013). Et les choses devraient s’arranger au second semestre. Moins de ventes aux loueurs courte durée sont généralement enregistrées sur les seconds semestres.

JA. Et quels objectifs vous êtes-vous fixés sur 2013 ?
PB.
Avec une production identique sur la deuxième partie de l’année à celle de l’an dernier, nous aimerions pouvoir afficher une production financière en recul de seulement 2 ou 3 %. Et bien évidemment, d’ici là, nous avons l’intention à la fois de financer toujours plus de VE et celle de collecter toujours plus d’épargne via le livret Zesto et le compte à terme Pépito (N.D.L.R. : à la fin juin, l’activité épargne de l’entreprise représentait 2,6 milliards d’euros d’encours en France et en Allemagne). Nous comptons aussi continuer à travailler fortement la LLD à particuliers, cette technique étant, pour le réseau, synonyme de fidélisation de la clientèle et d’approvisionnement VO. A plus long terme, nous aimerions aussi “booster” notre assurance tous risques. Notre taux de pénétration dans ce domaine est de l’ordre de 1 %. Or, ce type d’offre devient intéressant avec un taux de pénétration d’environ 15 %. Il y a donc encore une grande marge de progression. Mais reste à trouver la martingale !
 

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