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“Pas d’immobilisation et risques pris en charge”

Publié le 4 juin 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les entreprises qui optent pour la LLD n’immobilisent pas de capitaux propres et voient ainsi tous les risques pris en charge par les loueurs, selon l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE).
Philippe Brendel, président de l’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE).

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Quels sont les principaux atouts de la LLD ?
PHILIPPE BRENDEL.
Sans aucun doute le fait qu’il n’y ait pas d’immobilisation de capitaux propres et que tous les risques soient pris en charge par les loueurs longue durée, ces derniers étant en outre moins des établissements financiers que des sociétés de services. En effet, dans les loyers proposés par les loueurs, il y a le financement, mais aussi la dépréciation des véhicules et de très nombreuses prestations (entretien, pneumatiques, véhicules de remplacement, cartes carburants, pertes financières…). Les entreprises peuvent par ailleurs réajuster en permanence leurs contrats, à la fois en termes de durée et de kilométrage.

JA. Et est-ce plus intéressant financièrement, notamment par rapport au crédit-bail ou à la LOA ?
PB.
Oui. En prenant en compte tous les coûts d’usage d’une flotte, la LLD se révèle moins chère d’environ 10 % par rapport à la LOA. Et cela inclut bien sûr les éventuels frais de remise en état (FRE). Des frais dont il est possible qu’ils concernent aussi les entreprises qui ont opté pour le crédit-bail ou la LOA ! Ils peuvent en effet aussi leur être demandés si elles ne lèvent pas les options d’achat et rendent des véhicules en mauvais état. Il convient enfin de noter qu’au niveau des déclarations d’avantages en nature, la LLD est plus avantageuse que la LOA. Elle permet de bénéficier d’une assiette de calcul moindre.

JA. Est-elle pour autant intéressante pour toutes les entreprises ?
PB.
Elle s’avère d’autant plus intéressante que les entreprises signent des contrats d’une certaine durée et exploitent des véhicules qui parcourent un minimum de kilomètres par an. Les loyers seront en effet plus élevés si les contrats sont courts et si les véhicules roulent très peu. Nous estimons ainsi qu’il est peu intéressant pour une entreprise exploitant des véhicules qui roulent moins de 10 000 kilomètres par an d’opter pour la LLD.
 

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