“Nous avons progressé”

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Avez-vous assisté à un regain d’intérêt des captives pour le VO depuis début 2013 ?
CHRISTOPHE MICHAELI. Les captives se sont effectivement montrées plus agressives sur le VO. Cela ne nous a pas déstabilisés pour autant : le financement de VO ne repose pas uniquement sur des labels ou des packs VO. Financer ce type de véhicules nécessite en outre de bien connaître les risques qui y sont inhérents. Et nous sommes plutôt avantagés dans ce domaine car nous évoluons sur ce segment de marché depuis de très nombreuses années.

JA. D’autres éléments d’explication ?
CM. Oui. Chez Cetelem, les rémunérations de nos partenaires distributeurs sont identiques quelle que soit la nature des dossiers de financement apportés et nous collaborons toujours plus avec le réseau de distribution de VO multimarque Distinxion. Rien d’étonnant, dès lors, que nous ayons plus que résisté en VO sur les six premiers mois de 2013. Sur la période, notre production VO a progressé en valeur de 1,5 %.

JA. Envisagez-vous pour autant de financer plus de VO très âgés ?
CM. Rien n’est exclu, mais il convient d’être prudent. La prise de risque est plus élevée avec des véhicules de plus de 5 ou 7 ans. Cela étant dit, nous allons continuer d’être très ambitieux en VO sur 2014. Nous avons encore l’intention de gagner du terrain en VO, l’autre objectif majeur étant d’accroître notre part de marché auprès des PME/TPE. Et nous sommes confiants. Nous disposons d’une cellule composée de douze collaborateurs dédiés aux professionnels et des captives accordent aujourd’hui moins d’encours à certains de leurs clients professionnels.