Maven s'approche d'Uber et conquiert Los Angeles

Los Angeles s'ajoute à la liste des terrains de développement de Maven. La marque de service de mobilité de General Motors, lancée en début d'année, vient en effet de déployer une flotte de véhicules en autopartage dans les rues de la plus grande ville de l'Ouest américain, soit un cap crucial pour accroître sa visibilité.

En fait, ce sont 60 voitures qui ont été mises à la route. Il y aura des Chevrolet Cruze, Malibu, Tahoe et Volt, des GMC Acadia et Yukon, des Cadillacs ATS, CTS, CT6, XT5 et Escalade. Elles seront toutes accessibles – à partir de 8 dollars/h – dans 24 stations logistiques réparties sur le territoire de Los Angeles, a fait savoir Maven par voie de communiqué. Les quartiers de Downtown, Littler Tokyo et South Park sont notamment ciblés.  

Rappelons que Maven s'est déjà installé à Ann Arbor (Michigan), Baltimore, Boston, Chicago, Detroit, New York City, San Francisco et Washington D.C. Au dernier comptage, Maven recensait 11000 membres du programme et chauffeurs Lyft sur sa plateforme. S'ils ont au cumul parcouru 37 millions de kilomètres, le nombre de réservations demeure  relativement faible, à 12000 utilisations, dont 4500 pour le seul service d'autopartage.  

Avec Uber pour les chauffeurs

Dans le même temps, Maven dévoilait les grandes lignes d'un accord conclu avec Uber. Ensemble, ils vont proposer un service de location de véhicules aux chauffeurs de VTC désireux d'opérer via la plateforme du leader mondial. Dans les faits, ces derniers auront accès à des véhicules qualifiés au moyen d'une formule locative – à la semaine ou sur des durées plus longues.

Le pilote de ce programme inédit aura lieu à San Francisco. Les Chevrolet Malibu, Trax et Cruz composeront le catalogue, dont le tarif d'accès va s'élever à 179 dollars HT hebdomadaires (160€), incluant les assurances. Uber et Maven autorisent de surcroît les chauffeurs à utiliser le véhicule à titre personnel, hors des heures ouvrées.

La valeur résiduelle a été prise en considération. Elle va être gérée depuis la plateforme. Ainsi, la flotte sera optimisée en fonction de la dévaluation. Maven et Uber se donnent 90 jours pour expérimenter cette nouvelle proposition avant de prendre une décision quant aux suites à donner.