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“Marges et rémunérations sauvées”

Publié le 5 juin 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
L’an dernier CGI n’a pas souhaité revoir ses niveaux de marges afin de continuer à rémunérer correctement ses apporteurs d’affaires. La financière mise cette année sur une hausse de production de 5 % ou 6 %.
Jean-Hugues Delvolve, directeur général de CGI.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Vous attendiez-vous à ce que votre production recule en 2013 ?
JEAN-HUGUES DELVOLVE.
Plus ou moins. Nous ne finançons plus les camping-cars depuis plus d’un an et l’an dernier nous avons décidé de ne pas nous aligner sur les offres très agressives d’un certain nombre de financières. Nous avons souhaité maintenir un bon niveau de marge afin de rémunérer correctement nos apporteurs d’affaires. Cela étant dit, nous avons aussi eu plusieurs motifs de satisfaction en 2013.

JA. Lesquels ?
JHD.
Nous avons retrouvé des couleurs en production VO sur la deuxième partie de l’année et notre production auprès de nos seuls partenaires constructeurs, Kia, Hyundai et Volvo, a progressé de 10 %. La part de ces partenariats dans notre production totale est ainsi passée de 17 % ou 18 % à 25 %. A noter que nous avons également commencé à travailler avec de nouveaux groupes de distribution, notamment le groupe Marani.

JA. Et comment votre activité a évolué depuis début 2014 ?
JHD.
Plutôt très favorablement. Notre production a progressé d’environ 11 %, et ce tant en volume qu’en valeur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le VO a fortement contribué à cette augmentation : depuis le début de l’année, notre production VO a enregistré une croissance de 17 % en volume et de 21 % en valeur. Côté VN, notre volumétrie de dossiers VP a progressé, elle, de 3,5 %.

JA. Sur quel niveau de production misez-vous en 2014 ?
JHD.
Sur l’ensemble de l’exercice, nous tablons sur une hausse de production globale de 5 ou 6 %, la part de nos partenaires constructeurs dans cette production devant passer de 33 % à peu près 40 %. Nous allons donc continuer à miser sur nos partenaires et le VO. Cela étant dit, nous devrions aussi franchir un palier dans le domaine du digital d’ici à la fin décembre. Nous souhaitons aider tous nos partenaires distributeurs à traiter les dossiers de financement le plus en amont possible.
 

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