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"Mafia des pare-brise", la politique du cadeau empoisonné

Publié le 28 novembre 2024

Par Tristan Baez
2 min de lecture
Les réparateurs de vitrages automobiles se retrouvent au cœur d'une tempête médiatique ! Une enquête publiée par Le Parisien met en lumière les abus de la "mafia des pare-brise", et dénonce notamment des pratiques frauduleuses et de surfacturations massives. Dans les ateliers, la crainte d’être injustement associés à ces dérives grandit.
En renforçant l’usage d’outils de chiffrage standardisés et en encourageant des partenariats équitables, la filière du vitrage automobile pourrait retrouver un fonctionnement plus transparent et durable, au bénéfice des réparateurs et des assurés.
En renforçant l’usage d’outils de chiffrage standardisés et en encourageant des partenariats équitables, la filière du vitrage automobile pourrait retrouver un fonctionnement plus transparent et durable, au bénéfice des réparateurs et des assurés. ©adobestock

"La mafia des pare-brise", c'est avec ce titre choc que Le Parisien a dévoilé, ce lundi 25 novembre 2024, une enquête consacrée à certaines dérives dans le marché du bris de glace. Nos confrères s'étonnent notamment de "lots toujours plus gros, de démarchages téléphoniques trompeurs, de contrefaçons, de surfacturation ou même d'actes fictifs…"

 

Dans cet article, le quotidience dénonce les pratiques de certains spécialistes du vitrage qui gonfleraient leurs factures "d'en moyenne 50 %". En contrepartie, ceux-ci multiplieraient les cadeaux pour attirer les automobilistes dans leurs ateliers : trottinette, console de jeux vidéo, bons d'achats, etc.

 

Pire encore, selon le directeur de l'Agence de lutte contre la fraude à l'assurance (Alfa), Maxence Bizien, des professionnels malhonnêtes iraient jusqu'à proposer un faux changement de pare-brise pour bénéficier du remboursement de l'assurance, puis le partager avec leur client. L'entraînant de ce fait comme complice, et victime, d'une fraude à l'assurance.

 

Vers un encadrement nécessaire ?

 

Si ces dérives sont réelles, de nombreux acteurs du bris de glace ont réagi sur les réseaux sociaux à cet article en rappelant qu’elles restent isolées. "Merci de ne pas faire l’amalgame entre tous les réparateurs", insiste Samuel Brigantino, fondateur de l’enseigne Glass Express, sur LinkedIn. Même son de cloche du côté de Vincent Malfoy, cofondateur d’Ewiglass : "Il faut juste faire la part des choses et ne pas mettre tout le monde dans le même panier."

 

Alors que les abus dans le vitrage automobile nuisent à l’ensemble de la filière, professionnels et assureurs s’accordent donc sur la nécessité de trouver des solutions pour rétablir une concurrence saine. Ce qui passe par une régulation plus équilibrée, qui encadre non seulement les pratiques commerciales frauduleuses, mais aussi les conditions imposées par les assureurs.

 

Retrouvez l'intégralité de l'article sur le site du J2R : La "mafia du pare-brise" : des dérives sous haute surveillance

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