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Les offres packagées vont encore se développer

Publié le 23 novembre 2012

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Les spécialistes du financement sur le lieu de vente ne sont pas les seuls acteurs à proposer ce type d'offres. Elles incluent le plus souvent un financement et une ou plusieurs prestations (entretien, extension de garantie, assurance…). Les banques et les assureurs s'y intéressent de plus en plus. Certaines entités ont d'ailleurs déposé de nouveaux noms de marques. Le point avec la société de conseil, d'études et de veille Sémaphore Conseil.
Les spécialistes du financement sur le lieu de vente ne sont pas les seuls acteurs à proposer ce type d'offres. Elles incluent le plus souvent un financement et une ou plusieurs prestations (entretien, extension de garantie, assurance…). Les banques et les assureurs s'y intéressent de plus en plus. Certaines entités ont d'ailleurs déposé de nouveaux noms de marques. Le point avec la société de conseil, d'études et de veille Sémaphore Conseil.

Le prochain exercice devrait être particulièrement disputé sur le front des offres packagées. Celles-ci sont naturellement appelées à intéresser un plus grand nombre d'automobilistes en raison de la conjoncture économique et elles suscitent la "convoitise" de toujours plus d'acteurs du financement en France. "Si les captives proposent des offres packagées depuis des années via de la LOA ou de la LLD, il y a aussi de plus en plus d'acteurs du financement intervenant en dehors des lieux de vente qui en proposent", confirme Virginie Constant, consultante chez Sémaphore Conseil. Et les plus actifs en la matière semblent surtout être à rechercher du côté des assureurs, les spécificités de leurs offres packagées étant surtout de s'appuyer sur le crédit classique et non la LOA ou la LLD.

Intérêt croissant de la Maif

"La Maif a lancé des offres packagées baptisées « Les kits budget auto Maif » à l'occasion du dernier Mondial de l'Automobile", poursuit Virginie Constant. Ces packs ont ajouté au package de base – il incluait une offre de financement et une assurance automobile – un large de choix de véhicules à prix négociés, tant en VN qu'en VO (la Maif avait pour cela scellé des partenariats avec les mandataires Aramis et Auto IES). Et autant dire que "l'assureur militant" n'est pas prêt de mettre fin à ce type d'offres, même s'il n'a pas été parmi les premiers assureurs à en proposer, Groupama ayant lancé il y a déjà plusieurs années une offre similaire sous l'appellation "Auto Nuevo" (celle-ci s'appuyait sur sa filiale d'intermédiation CapsAuto). La Maif a en effet déposé plusieurs noms de domaine liés à ses kits budget auto, l'un portant sur le VO ("Kit Véhicule d'Occasion") et l'autre sur le VN ("Kit Véhicule Neuf"). Et les avantages qu'elle peut en attendre sont plutôt nombreux.

Plusieurs avantages à la clé

Ces offres permettent à ceux qui les procurent d'être présents sur toute la chaîne de valeur, c'est-à-dire de l'avant-vente à l'après-vente de véhicules. A l'instar de ce que délivrent aujourd'hui les acteurs intervenant sur le lieu de vente. "Les entités qui les proposent peuvent à la fois fournir des véhicules, des financements et des assurances", confirme la consultante de Sémaphore Conseil. C'est donc de plus un produit de fidélisation, ces mêmes entités ayant aussi la capacité de proposer de nouvelles offres lorsque les automobilistes décident de changer de véhicule. Aussi, il y a très peu de chances pour que ces offres disparaissent du paysage financier français. "Nous devrions assister à leur développement chez les spécialistes du financement hors lieux de vente", confirme Virginie Constant. Cette dernière ne considère pas pour autant que les captives sont menacées par cet intérêt croissant de leur part. "Les captives communiquent sur des offres packagées depuis déjà plusieurs années et elles cherchent aussi à les développer", conclut la consultante de Sémaphore Conseil. C'est notamment le cas chez Crédipar, Toyota Financial Services, Volkswagen Bank et la Diac. Côté indépendantes, ce type d'offres impliquent entres autres Cetelem et CGI.

CLE :

55,8 %

Il s'agit de la hausse d'activité - à 1,04 milliard d'euros - enregistrée au troisième trimestre par la banque CIC, filiale du Crédit Mutuel. Cette hausse a été obtenue en grande partie en raison des importantes provisions pour dépréciation des titres d'Etat grecs effectuées au troisième trimestre 2011. Sur le troisième trimestre 2012, l'établissement bancaire a vu le nombre de ses clients en banque de détail croître de 2,3 % à 4,55 millions et le montant de ses dépôts de 10,9 % à 80 milliards d'euros en fin de période.

21,1

C'est en milliards d'euros le montant de la dette publique française détenue à la fin juin par les banques allemandes (38 milliards d'euros côté italien et 20,8 milliards d'euros côté espagnol). A cette même date, elles détenaient aussi pour 47,9 milliards d'euros de créances vis-à-vis des instituts de crédits français (44 milliards en Italie et 36 milliards en Espagne).

508

Un portefeuille de 165 murs d'hôtels du groupe B & B va être acheté 508 millions d'euros par Crédit Agricole Assurances, Assurances du Crédit Mutuel et Foncière des Murs. La transaction doit se réalisé via un OPCI - Organisme de Placement Collectif en Immobilier – qui sera détenue par la Foncières des Murs à 50,2 %, Crédit Agricole Assurances à 40 % et Assurances du Crédit Mutuel à 9,8 %.

2,5

C'est en milliards d'euros le montant de l'augmentation de capital que viennent d'approuver les actionnaires de la banque espagnole Banco Popular. L'opération vise à éviter un rachat ou une mise une mise sous tutelle publique. Les actionnaires ont approuvée l'augmentation de capital à 99,8 %.

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