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Les dirigeants des PME/ETI inquiets

Publié le 19 décembre 2011

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Si ces dirigeants restent optimistes pour leurs entreprises, il n'ont plus confiance en l'économie française et mondiale.
Si ces dirigeants restent optimistes pour leurs entreprises, il n'ont plus confiance en l'économie française et mondiale.

Selon le dernier baromètre Banque Palatine/Opinion Way, 72 % des dirigeants de PME/ETI (chiffre d'affaires compris entre 15 et 500 millions d'euros) sont optimistes pour leur activité et 44 % d'entre eux tablent même sur une augmentation de leur CA dans les six mois à venir. En revanche, leur confiance dans le contexte économique global et français est au plus bas : respectivement 21 % et 17 % !

En 2012, seulement 40 % des dirigeants envisagent de recourir à un financement et 37 % pensent avoir recours aux crédits bancaires. Frilosité... Au cours des deux précédentes années, le crédit bancaire représente le principal moyen utilisé pour le financement des PME/ETI (46 %). 19 % des chefs d'entreprise ont aussi augmenté leur capital grâce à leurs actionnaires. Par contre, les autres modes de financement demeurent marginaux.

Par ailleurs, 78 % des dirigeants prévoient, au mieux, une stabilité du nombre de leurs salariés dans les six prochains mois. Les perspectives d'embauche sont extrêmement faibles, y compris pour les cadres.

Pour le premier semestre 2012, les leviers de performance sont les suivants : stratégie commerciale (88 %), meilleure productivité et meilleure gestion des outils de production (69 %), organisation interne et/ou réorganisation (64 %). Les investissements, l'innovation et les nouvelles technologies perdent du terrain (de 6 à 10 points par rapport à la dernière enquête !).

Pour Daniel Karyotis, président du directoire de la Banque Palatine, "Les dirigeants sont très inquiets du contexte économique global et français en particulier. Le contraire serait étonnant... Cependant, la grande majorité de PME/ETI sont confiantes pour leur activité. C'est la preuve que les entreprises de taille intermédiaire, grâce à leur flexibilité, savent s'adapter et résistent donc mieux que les autres. Il faut que les politiques trouvent une réponse à la crise, susceptible de rétablir la confiance et de relancer les investissements des entreprises, d'autant que les banques continuent de les accompagner et sont prêtes à le faire davantage".

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