Les captives se mettent à l'abri
L’agence de notation américaine Standard & Poor’s vient de publier un rapport qui se veut rassurant quant aux captives. Ainsi, depuis 2009, l'amélioration des marges nettes d'intérêt ainsi que la baisse des charges pour dépréciation de créances ou encore la maîtrise des coûts et un accès continu à des sources de financement indépendantes ont plus que compensé l'impact négatif de la baisse du marché automobile mondial.
Selon l’agence, les captives ont une rentabilité trois à quatre fois plus forte que les plus grosses banques européennes. Un chiffre conséquent dû notamment à un coût du risque de crédit, une bonne gestion du risque de financement ainsi qu’une bonne capitalisation.
Attention toutefois à l’excès d’optimisme. Standard & Poor’s précise également que ces banques spécialisées restent néanmoins "très dépendantes" de la situation structurelle et financière de leur constructeur. En effectuant une comparaison du portefeuille de prêts avec le chiffre d'affaires des marques, les captives européennes sont 2,5 fois plus exposées que leurs maisons mères. Prudence, donc.
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