Les auto-écoles manquent de formateurs
Avec 1,9 million de candidats au permis de conduire, toutes catégories confondues, recensés par le ministère de l'Intérieur en 2019, le rôle des auto-écoles s'avère crucial. Nonobstant cette importance, le secteur souffre et les professionnels tirent la sonnette d'alarme. Selon une étude réalisée par l'Unidec (Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite), 12 000 postes sont actuellement à pourvoir dans l'ensemble de la profession.
Réseau leader dans l'Hexagone, l'ECF ne connait que trop bien cette problématique alors que la pénurie de talents l'impacte dans de grandes proportions. Ses besoins s'élèvent ainsi à ce jour à 1 500 enseignants répartis dans tous les domaines avec 600 formateurs au permis B, 100 au permis A (deux-roues) et 800 au permis poids lourds.
Valoriser ce métier
Face à ce constat, l'ECF souhaite poursuivre son engagement alors que le réseau forme un tiers des formateurs du secteur au titre professionnel d'enseignant de la conduite et de la sécurité routière. Accessible à tous les profils, pour les jeunes et moins jeunes en reconversion professionnelle, ce métier connaît un taux de féminisation qui atteint aujourd’hui 55 %. Les formations sont ouvertes dès 20 ans sans conditions de diplômes, gratuites et le plus souvent rémunérées.
La dernière édition de la Semaine des services de l'automobile et de la mobilité, organisée du 29 janvier au 5 février 2022, constituait une belle occasion de valoriser cette univers et les perspectives de carrières proposées.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.