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Le marché tarde à repartir

Publié le 13 novembre 2009

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Au troisième trimestre, les mises à la route ont décroché de 14,4 % d'après le SNLVLD (Syndicat National des Loueurs de Voitures en Longue Durée). Au premier et second, elles avaient reculé de respectivement 11,71 % et 17,56 %.Les...
Au troisième trimestre, les mises à la route ont décroché de 14,4 % d'après le SNLVLD (Syndicat National des Loueurs de Voitures en Longue Durée). Au premier et second, elles avaient reculé de respectivement 11,71 % et 17,56 %.Les...
...loueurs longue durée continuent d'être impacté par la crise économique et les allongements de contrats. Au troisième trimestre, les mises à la route se sont en effet contractées de 14,4 %, soit un pourcentage à mi-chemin entre les décrochages enregistrés aux premier et au second trimestres (les baisses enregistrées sur ces périodes ont été de respectivement 11,71 % et 17,56 %). Il ne s'agit pourtant pas forcément d'une mauvaise chose pour la profession. "Nos frais de gestion ont lieu pour l'essentiel lors des livraisons et retours des véhicules", souligne François Piot, le président du SNLVLD. Les baisses de mises à la route sont bien sûr loin d'être une mauvaise chose dans la mesure où le parc roulant se stabilise, ce qui a été le cas au troisième trimestre selon le SNLVLD : il a progressé sur un trimestre de 0,21 % et de 1,18 % sur les douze derniers mois (+ 0,10 % depuis le 31 décembre 2008). Le parc roulant totalisait 1 109 047 véhicules à la fin septembre 2009.

Une légère reprise des VR

Le parc en fleet management ? Avec 218 888 véhicules à la fin septembre, il a enregistré une baisse de 2,23 % sur la période précédente (223 888 véhicules à la fin juin). "Nous pouvons l'expliquer en partie par le fait que des clients qui avaient des véhicules en FM sont passés à la LLD", poursuit François Piot, ce dernier estimant aussi que ce mode de financement est peut-être un peu moins à la mode que par le passé. Le président du syndicat n'est au final pas franchement inquiet quant à l'évolution de l'activité de la profession. "Nos clients nous louent toujours le même nombre de véhicules et tous les contrats n'ont pas encore été allongés", indique François Piot, la durée moyenne des nouveaux contrats étant de plus de 40 mois. Last but least. Les loueurs constatent aussi depuis déjà plusieurs mois une légère reprise des VR, la manque à gagner par véhicule n'étant plus de 1 000 ou 1 200 euros comme cela a pu être le cas au printemps 2009. "Nous avons gagner de 100 à 200 euros sur nos prix de vente", conclut le président du SNLVLD.

Photo : François Piot, président du SNLVLD.

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