Le dépannage-remorquage fait salon

Le CNPA organise sa 8^e édition du salon national du Dépannage et du Remorquage au Parc des expositions d’Albi, dans le hall Lapeyrouse et sur les esplanades extérieures.

Une édition qui accueille cette année les constructeurs, les professionnels de l’outillage et de l’équipement, les organismes de certification ainsi que l’ensemble des sociétés d’assistance. Du mercredi 16 au vendredi 18 septembre, exposants et visiteurs du secteur accéderont ainsi à un vaste programme d’échanges et de rencontres.

Un événement à ne pas manquer !

Une cinquantaine d’exposants couvrant près de 30 métiers sont attendus cette année, allant des spécialistes du camion de dépannage de 40 tonnes aux sociétés d’assistance, en passant par les fournisseurs d’accessoires. Un seul point commun, le secteur du dépannage-remorquage et ses enjeux, raison pour laquelle c’est le principal syndicat de la profession, le CNPA et sa branche dédiée, qui est à l’initiative de la manifestation.

Les dépanneurs, véritables intermédiaires entre l’automobiliste, l’assureur et le garage, constituent des maillons essentiels de la sécurité routière, et souffrent paradoxalement d’un manque criant de reconnaissance. Sylvain Cantrel, président de la branche Dépannage-Remorquage du CNPA, nous confiait le mois dernier que “nos professionnels mènent une mission de sécurité publique. Ils portent assistance à l’usager PL ou VL, et ce, 24h/24, 7j/7 et 365 jours par an. A ce titre, cette profession mérite une reconnaissance des pouvoirs publics. Au CNPA, la branche des recycleurs-remorqueurs est là pour s’assurer de l’écoute de la filière auprès des ministères. Mais elle conduit également ses propres combats, liés à la veille réglementaire que nous pratiquons, et que nos adhérents n’ont pas toujours le temps de faire, alors qu’elle génère de nombreuses évolutions chaque année.” Le salon d’Albi constitue donc également un bon moyen, pour l’organisation syndicale, de mettre au courant ses adhérents et la filière de ses travaux et ses avancées.

Le salon, gratuit et ouvert à tout public, doit enfin favoriser la rencontre avec ces professionnels et montrer comment s’organisent concrètement leurs prestations dès la prise en charge d’un véhicule. Chaque année, les allées de la manifestation séduisent plus de 4 000 personnes.

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FOCUS - Dépannage sur autoroutes : revalorisation annuelle

Selon l’arrêté du 10 juillet 2015, ayant pour objet la revalorisation annuelle des tarifs des prestations de dépannage et de remorquage sur autoroutes et voies express, les tarifs de l’opération de dépannage-remorquage évoluent. Le prix forfaitaire des opérations de dépannage par un garagiste agréé des véhicules d’un poids total autorisé en charge inférieur à 3,5 tonnes passe donc à 123,56 euros TTC sur les autoroutes et voies express. En cas de remorquage des véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 1,8 tonne et inférieur à 3,5 tonnes, le prix forfaitaire mentionné à l’article 1^er du présent arrêté est porté à 152,79 euros TTC.

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FOCUS - De grands défis attendent la branche

Si la plupart des sociétés d’autoroutes travaillent en bonne intelligence avec les dépanneurs, sur la base de concessions renégociées tous les cinq ans, certaines entreprises peinent à discuter, établissant leurs propres critères d’attribution des concessions. Des critères que le CNPA réfute, considérant qu’ils ne vont pas dans le sens de l’usager. A ce titre, Sylvain Cantrel, président de la branche Dépannage-Remorquage au sein du CNPA, souhaite réunir l’ensemble des sociétés d’autoroutes au sein de l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Asfa), pour tenter d’uniformiser les critères d’attribution des marchés entre les sociétés.

Dans un second temps, l’e-call fera l’objet de toutes les attentions. Le CNPA refuse ainsi que les appels d’urgence émis par les véhicules atterrissent chez les assisteurs, qui disposeraient ainsi d’une toute-puissance pour orienter leurs clients. Sans oublier le risque d’un service moins réactif. La branche des dépanneurs-remorqueurs souhaite ainsi que le seul 112 (urgences pompiers) soit destinataire des appels e-call. L’ensemble de ces sujets sensibles doivent être abordés lors de diverses réunions et conférences qui se tiendront sur le salon.