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Indépendance, offres et préparation à Bâle III

Publié le 3 décembre 2012

Par Armindo Dias
4 min de lecture
François Kliber, directeur commerce France de GE Money Bank - Voilà trois des arguments sur lesquels compte s’appuyer GE Money Bank pour continuer à développer son activité d’ici à la fin 2012 et surtout en 2013. Des nouveautés produits sont en préparation et la réforme prudentielle dite Bâle III doit normalement entrer en vigueur courant 2013.
François Kliber, directeur commerce France de GE Money Bank - Voilà trois des arguments sur lesquels compte s’appuyer GE Money Bank pour continuer à développer son activité d’ici à la fin 2012 et surtout en 2013. Des nouveautés produits sont en préparation et la réforme prudentielle dite Bâle III doit normalement entrer en vigueur courant 2013.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Les captives sont-elles toujours aussi agressives depuis la fin du 1er semestre ?
FRANÇOIS KLIBER.
La concurrence est là. Mais je ne suis pas sûr que certaines captives puissent continuer très longtemps sur cette lancée. L’an prochain, elles devraient être un certain nombre à se montrer moins entreprenantes en raison de la réglementation dite Bâle III. Du côté des captives, nous pourrions donc assister à une diminution du nombre des opérations à taux très attractifs, à une baisse de leur durée ou à la mise en place d’opérations focalisées sur certains grands groupes de distribution en particulier.

JA. Et sur quels arguments comptez-vous vous appuyer afin de développer votre activité ?
FK.
Le fait que nous soyons indépendants, que nous disposions d’offres répondant aux attentes du marché et, enfin, que nous nous soyons déjà préparés à Bâle III. GE Money Bank évolue dans le périmètre du groupe GE. Nous avons accru par ailleurs nos capacités de refinancement depuis déjà plusieurs années, notamment avec le démarrage d’une activité de dépôts en 2010. En ce qui concerne nos offres, nous proposons, entre autres, des offres ballon tant en crédit qu’en LOA et de toutes nouvelles garanties panne mécanique conçues en partenariat avec Opteven. Celles-ci reposent sur le principe du “tout sauf” et regroupent des offres dénommées “Garantie VN Optimale”, “Garantie VO Optimale 1er jour” et “Garantie VO Optimale 12 mois”. Elles fonctionnent toutes plutôt très bien, les plus sollicitées concernant bien sûr le VO.

JA. D’autres prestations sont-elles au programme de GE Money Bank ?
FK.
Oui. Nous pensons pouvoir proposer une nouvelle garantie pour les automobilistes courant 2013. Il s’agira d’une vraie couverture, deux axes d’études étant aujourd’hui à l’ordre du jour chez GE Money Bank. En revanche, nous n’envisageons pas de lancer d’assurances automobiles. Nous ne sommes pas assureurs. Cela étant dit, il convient aussi de signaler que nous nous distinguons de la concurrence par nos politiques tarifaire et de rémunération. Nous n’avons pas revu récemment nos grilles de rémunération et nous ne sommes pas franchement partisans des offres de financement à 0 %. Nous mettons également à la disposition de nos apporteurs d’affaires des outils susceptibles d’accroître leur niveau d’activité, à l’instar de la solution d’évaluation de reprises dénommée “J’évalue Ma Reprise” (N.D.L.R. : elle a été conçue par Autovista et est déployée à ce jour sur une trentaine de sites Internet).

JA. Quelles vont être vos priorités d’ici à la fin de l’année ?
FK.
Pour l’essentiel, nous allons nous attacher à soutenir nos partenaires distributeurs, notamment via de la formation et de la mise à disposition de lignes de crédit. Mais nous ne nous faisons pas d’illusion sur l’ensemble de l’exercice. Nous nous attendons à voir notre production financière reculer d’environ 8 % sur 2012, un terrain perdu que nous souhaitons bien reconquérir en 2013.

JA. Comment a évolué votre activité depuis début juillet ?
FK.
Sur le même trend qu’au 1er semestre, à savoir un recul de production global d’environ 8 %. Sur le 3e trimestre, nous avons enregistré des performances moins bonnes que prévu en VO, mais aussi une croissance significative de la demande en LOA (N.D.L.R. : le montant du découvert moyen a, lui, légèrement progressé au global). Notre moindre performance au niveau de l’occasion s’explique sans doute par un regain d’intérêt de la part des captives. Mais cela ne nous a pas empêchés de mettre toujours autant de lignes de crédit à la disposition de nos apporteurs d’affaires. Et nous allons conserver cette stratégie. Même si nous nous attendons à une recomposition importante du Top 100 des groupes de distribution sur 2013.

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